Francois LANOUE, dit Lanoue Bras de Fer, auteur cité dans le Littré

LANOUE (1531-1591)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme LANOUE a été choisie.

Né en 1531. Homme de guerre, il fait ses premières armes en Italie. Il rejoint la Réforme en 1558 et commande les huguenots du Poitou, il s'empare d'Orléans et de Saumur en 1567. Fait prisonnier à Jarnac, il est échangé contre un prisonnier catholique. Blessé au siège de Fontenay-le-Comte en 1570, on lui confectionne un bras de fer pour lui permettre de se tenir à cheval d'où son surnom. Après la Saint-Barthélémy, il est envoyé par Charles IX à la Rochelle pour tenter de rétablir le dialogue entre le roi et les Huguenots. Il organise la défense de La Rochelle et signe la paix en juin 1573. Parti combattre les Espagnols dans les Flandres, il est fait prisonnier et est enfermé dans la forteresse de Limbourg de 1580 à 1585 dans des conditions atroces, il rédige ses Discours politiques et militaires. Envoyé par Henri IV en Bretagne pour assister le prince de Dombes en 1591, il est mortellement au siège de Lamballe et meurt à Moncontour le 4 août 1591.

1425 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Discours politiques et militaires 1587 1366 citations

Quelques citations de Francois LANOUE, dit Lanoue Bras de Fer

Voici un tirage aléatoire parmi ses 1425 citations dans le Littré.

  1. La resistance qu'elle [la Rochelle] fit releva les affaires de ceux de la religion.
  2. Ce que j'ay dit n'est pas pour taxer ceux de qui j'ay parlé, la vertu desquels j'ay tousiours grandement admirée.
    611 (taxer)
  3. Cet aveu me pesait, quoiqu'il fût nécessaire.
    Coquette corr. IV, 1 (peser)
  4. Ils maintiennent que, quand les grands commandent, on doit fermer les yeux et obeir.
    217 (fermer)
  5. L'armée de terre se mettroit aux champs.
  6. S'ils faisoient quelque appointement avec serment solennel, il duroit jusques à ce que l'une des parties se trouvast la plus forte, pour le corrompre et violer, et vaincre par malice.
  7. Mesprisant toute honnesteté, tu veux colloquer tout ton bien es chatouillemens de la chair.
  8. Il ne faut que deux jours de pluye et vingt quatre heures de disette, pour mettre en murmure un regiment.
  9. Ceste espece de magiciens sont reputez estre des bons et secourables.
  10. Craignant que les reitres ne se mutinassent par faute de payement.
  11. Ils repliqueront que … qui [ce qui] est un autre eschapatoire ramasse en l'eschole des sophistes, lequel est de nulle valeur.
  12. S'entre-revoir.
  13. La negociation [de la paix] s'en remmancha, estant jà le prince de Condé devant Chartres.
  14. Si on les veut amiablement reprendre, ils se rebecquent, et prennent cela de mauvaise part, comme si leur age n'estoit sujet à errer.
  15. Il craignoit aussi la retraite de quelques soldats françois, qui aux adversitez sont assez prompts de retourner leur robbe.
  16. Ces assemblées s'appelloyent ban ou heriban : qui selon aucuns signifie cri et arriere-cri.
    227 (ban)
  17. Encores que l'esquadron de lances face sa charge valeureusement, il n'en peut succeder grant effect ; car à l'affronter, il ne tue personne.
  18. Et à plusieurs de nos prisonniers on fit alors passer le pas.
    689 (passer)
  19. Entre les Espagnols, on n'y verra pas en six mois une querelle, pour ce qu'ils desestiment les querelleux, et se plaisent d'estre modestes.
  20. Les injures legeres ne se repousseront avecques la dementie, d'autant que ceste parole est maintenant trop odieuse, ains avecques une negation plus douce, à laquelle on ne pourra respondre avecques la dementie.