Claude Favre de VAUGELAS, auteur cité dans le Littré

VAUGELAS (1585-1650)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme VAUGELAS a été choisie.

532 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
L'histoire d'Alexandre le Grand, par Quinte-Curce 1657 358 citations
Remarques sur la langue française, utiles à ceux qui veulent bien parler et bien écrire 1647 102 citations

Quelques citations de Claude Favre de VAUGELAS

Voici un tirage aléatoire parmi ses 532 citations dans le Littré.

  1. Ils étonnèrent les courages encore flottants et incertains.
    Q. C. t. VII, dans RICHELET (flottant, ante)
  2. J'ai rangé sous mes lois une grande partie de l'Asie.
    Q. C. liv. IV, dans RICHELET (loi [1])
  3. L'amitié qu'il avait eue avec le roi Philippe.
    Q. C. 346 (amitié)
  4. Ce n'est point une chose vicieuse en notre langue qui abonde en monosyllabes, d'en mettre plusieurs de suite.
    Rem. t. I, p. 207, dans POUGENS (monosyllabe)
  5. Observe que, bien qu'on puisse répéter le si, la manière la plus ordinaire et la plus naturelle est de se servir de que.
  6. Croupir en une extrême misère.
    Q. C. liv. V (croupir)
  7. Il n'avait point fait arrêter ceux qu'il soupçonnait, qu'il n'y eût été forcé par des indices évidents.
    Q. C. VII, 1 (indice)
  8. Notre langue fait consister la plupart de ses élégances dans les suppressions ; il ne faut pas tout mettre et tout exprimer ; il faut laisser agir l'esprit.
    Nouv. rem. observ. de M.... p. 103, dans POUGENS (élégance)
  9. Il lui envoya dénoncer qu'il eût à lui payer le tribut.
    ib. liv. VIII, ch. 13 (dénoncer)
  10. Un langage pur est ce que Quintilien appelle emendata oratio, et un langage net ce qu'il appelle dilucida oratio.
    Rem. t. II, p. 1045, dans POUGENS (net, ette,)
  11. Il faut toujours se ressouvenir que notre langue aime grandement les répétitions des mots, lesquelles aussi contribuent beaucoup à la clarté du langage, que la langue française affecte sur toutes les langues du monde.
    Nouv. Rem. p. 151, dans POUGENS (répétition)
  12. Je ne sais comme il me sera possible de m'accommoder au temps.
    Q. C. 369 (comme)
  13. Le peuple dit abusivement : c'est mon plus prochain voisin ; mais il faut dire : c'est mon plus proche voisin,
    Rem. t. I, p. 147, dans POUGENS (prochain, aine)
  14. La nature qui a fait de si grands avantages à l'homme.
    Q. C. 442 (avantage)
  15. Il s'avança avec toute la diligence dont était capable une armée aussi pesante que la sienne.
    Q. C. III, 7 (pesant, ante)
  16. Quoiqu'en grec et en latin on dise orthographia, nous disons pourtant orthographe ; et, quoique nous disions orthographe, nous ne laissons pas de dire orthographier, et non orthographer.
    Rem. t. I, p. 179, dans POUGENS (orthographe)
  17. On tira Lyncestès de prison, et on lui ordonna de déduire ses défenses.
    Q. C. liv. VII, ch. 1 (déduire)
  18. « À la cour tout le monde dit cueillira et recueillira ; à la ville tout le monde dit cueillera et recueillera ; et, cela présupposé, que s'ensuit-il autre chose, sinon que cueillira et recueillira est comme il faut parler ? ».
    Rem. t. II, p. 885 (cueillir)
  19. Ils avancèrent tout harassés pour trouver un ennemi tout frais qui les venait recevoir.
    Q. C. III, 11 (recevoir [1])
  20. Je crois que nous avons emprunté ce mot des Espagnols, qui disent garrotar au même sens que nous ; il y a même quelque apparence que les muletiers qui vont et reviennent d'Espagne à cause du commerce, nous en ont apporté ces termes ; car ils appellent garrot ce que les Espagnols nomment garrote, qui signifie un bâton ou une bille à garrotter ou biller, c'est-à-dire serrer la charge d'un mulet, d'où ensuite on a pris occasion de dire garrotter.
    Nouv. rem. observ. de M***, p. 278, dans POUGENS (garrotter)