Jean-Baptiste THIERS, auteur cité dans le Littré

J. B. THIERS (1636-1703)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme J. B. THIERS a été choisie.

20 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Traité des superstitions qui regardent les sacrements selon l'Écriture sainte, les décrets des conciles, et les sentiments des Saints pères, et des théologiens 1697-1704 2 citations

Quelques citations de Jean-Baptiste THIERS

Voici un tirage aléatoire parmi ses 20 citations dans le Littré.

  1. Il n'y avait autrefois que les rois de France qui eussent droit de chevelure.
    Hist. des perruques, ch. II, dans RICHELET (chevelure)
  2. Le chaperon était aussi autrefois une couverture de tête des ecclésiastiques ; mais il y a plus de deux cents ans qu'ils n'en portent plus à l'église.
    Hist. des perruques, ch. IV (chaperon)
  3. Les charivaris qui se font au sujet des noces sont condamnés comme une injure faite au sacrement de mariage.
    Traité des jeux, chap. 24, dans RICHELET (charivari)
  4. Les magiciens, si Dieu le permet, peuvent empêcher qu'un homme maléficié ou une femme maléficiée ne puisse engendrer son semblable.
    Superstitions, ch. 15 (maléficié, ée)
  5. Ces exorcismes sont condamnés parce qu'ils sont superstitieux.
    Traité des superstitions, ch. 32 (exorcisme)
  6. Les Gaulois portaient de grands cheveux ; mais quand la monarchie française fut bien établie, les Français les portaient courts, et il n'y avait que les rois et les princes du sang qui les portassent longs.
    Hist. des perruques, ch. II, dans RICHELET (cheveu)
  7. Quand on est sage, on ne raille ni les grands, ni ceux qu'il y a danger de railler, ni ses amis, ni un ordre, ni une nation.
    Des jeux, ch. 4 (railler)
  8. Lorsqu'on veut faire entendre à quelqu'un qui fait des menaces qu'on saura bien l'empêcher de les effectuer, on dit qu'on sait la patenôtre du loup.
    Traité des superst. (patenôtre)
  9. Les capuchons sont les plus anciennes couvertures de tête que les ecclésiastiques aient portées à l'église.
    Hist. des perruques, ch. 4 (couverture)
  10. Jean, roi de France, portait les cheveux aussi courts qu'un séminariste le plus réformé.
    Hist. des perruques, dans RICHELET (séminariste)
  11. On lisait autrefois les lettres de paix dans les jubés.
    Dissert. des jubés, ch. V (jubé)
  12. Les teigneux ont été des premiers à prendre la perruque ; et, comme ils n'avaient pas soin de la tenir bien propre et bien peignée, on a donné le nom de teignasses aux perruques mal peignées.
    Livre des Perruques, p. 29 et 393, dans LACURNE (tignasse)
  13. Il y a de certaines conjurations superstitieuses dont on se sert pour chasser les mulots et les serpents.
    Superstitions, ch. 34, dans RICHELET (mulot)
  14. Il y a des dévots indiscrets qui ne croient jamais dire assez s'ils n'en disent trop.
    Dissert. sur le portail de Reims, dans RICHELET (dévot, dévote)
  15. Saint Ambroise, qui blâme les femmes qui se poudrent les sourcils, aurait-il approuvé les perruques poudrées [des ecclésiastiques].
    Histoire des perruques, XXI, 6 (poudré, ée)
  16. Plaques caractérisées, plaques marquées de caractères magiques.
    Superstitions, V, 2 (caractérisé, ée)
  17. Les dames de la cour de Catherine de Médicis n'eussent osé rien faire sans consulter quelque astrologue.
    Superstitions, chap. 22 (astrologue)
  18. Les grandes charges peuvent aisément devenir des mines d'or, lorsque ceux qui les possèdent veulent renoncer à leur honneur et à leur conscience.
    Traité des jeux, épître. (charge)
  19. Les chaperons étaient autrefois des habits, comme ils le sont encore à présent, servant aux vieilles femmes en de certains pays.
    Hist. des perruques, ch. VI (chaperon)
  20. L'antiquité appelait augures les bons et les mauvais présages qu'elle prenait du vol, du cri et du trépignement des oiseaux.
    Superstit. ch. 17 (trépignement)