Georges de BRÉBEUF, auteur cité dans le Littré
BRÉBEUF (1717-1661)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BRÉBEUF a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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La Pharsale de Lucain, ou les guerres civiles de César et Pompée, en vers françois | 1654 | 82 citations |
Quelques citations de Georges de BRÉBEUF
Voici un tirage aléatoire parmi ses 86 citations dans le Littré.
Et, de tous les soldats les âmes étonnées Craignant de voir contre eux retourner leurs coignées [coupant un bois sacré], Il [César] querelle leur crainte, il frémit de courroux.
Phars. III (quereller)Déjà presque à la fin des travaux de la guerre, Presque libérateurs de Rome et de la terre…
Pharsale, VII (libérateur, trice)Pompée à cet échec n'avant que trop senti Que les destins changés ont quitté son parti.
Phars. VII (changé, ée)Cette prompte ravine.
Phars. IV (ravine)Là d'une obscure source il coule une onde obscure, Qui semble du Cocyte emprunter la teinture.
Phars. III (teinture)L'orgueil assortit mal ces superbes rivaux [Pompée et César], Et, bien que concurrents, ils ne sont pas égaux.
Phars. I (concurrent, ente)Un carnage rapide, un ardent chamaillis Fait voir autant de morts qu'il fait voir d'assaillis.
Phars. VII (chamaillis)Monarque souverain dont la force inconnue Rassérène les cieux ou fait grossir la nue.
Phars. IV (rasséréner)[Ils] Font voir en un moment des torches attachées à ces remparements qui bordent les tranchées.
Phars. III (remparement)Quand de sombres clartés qu'on ne discerne pas Attirent dans le bois et ses yeux et ses pas.
Phars. VI (sombre)Mais celles [les galères] des Grégeois se montrent mieux instruites, à provoquer l'attaque et feindre des refuites, à couper la passade avec agilité.
Phars. III (passade)Mais bientôt en ce lieu par des mots concertés Érichtho [magicienne] fait briller des rayons enchantés.
Pharsale, VI (concerté, ée)Donne enfin quelque trêve à ces vagues pensées Donne quelque relâche à ces vastes souhaits.
ib. (donner)Et le druide craint, en abordant ces lieux, D'y voir ce qu'il adore et d'y trouver ses dieux.
Pharsale, III (druide)Pendant que son esprit entretient sa douleur, S'exagère sa peine et grossit son malheur.
Pharsale, III (exagérer)Et pour lui la grandeur n'est pas d'assez haut prix, S'il ne s'y voit monter par un fameux débris.
Phars. I (débris)Regagner ces drapeaux que le Parthe a gagnés, Et venger de Crassus les mânes indignés.
Pharsale, I (regagner)Aulus, d'une dipsade ayant souffert l'atteinte, En sent peu de douleur et conçoit peu de crainte : Il ne peut pas d'abord comprendre le danger Ni croire le trépas dans un coup si léger ; Ce poison toutefois, qui s'insinue à peine, Se mêle enfin au sang et court de veine en veine ; Il allume partout un brasier indompté Qui dans tous les vaisseaux tarit l'humidité.
Phars. IX (dipsade)Mais quand tout l'univers au trouble s'abandonne, Qui peut donner la paix si la mort ne la donne ?
ib. (donner)Il étonna tous ceux qui pensaient l'étonner, Et, n'ayant pas d'effroi, mérita d'en donner.
Phars. V (donner)