Théophile Thoré-Burger, dit William BÜRGER, auteur cité dans le Littré
BÜRGER (1807-1869)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BÜRGER a été choisie.Journaliste et critique de peinture
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
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Le Salon de 1844 à 1847 | 1844-1847 | 83 citations |
Quelques citations de Théophile Thoré-Burger, dit William BÜRGER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 95 citations dans le Littré.
Qui ne peut être découvert, trouvé, aperçu Les petits bijoux de Meissonier, et plusieurs œuvres des meilleurs artistes contemporains ne font aucun effet [à l'exposition internationale de Londres en 1862] et sont presque indécouvrables.
Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 192 (indécouvrable)Pour l'histoire des peintres, où les graveurs eurent à traduire Raphaël et Titien, Poussin et Velasquez, - des talents presque antipodiques - quelle variété de travail ne faut-il pas ?…
Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 82 (antipodique)J'imagine que Van Dyck s'y prenait autrement, qu'il posait ses cavaliers et ses ladies dans un fauteuil, qu'il manigançait leurs ajustements, redressait leurs collerettes.
Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 279 (manigancer)L'Italie a gagné l'enjeu sur les madones, les nymphes et les héros ; nous devons miser à présent sur les simples mortels ; le pays du pape et du Capitole n'a pas chance de gagner.
Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 444 (miser)G. Planche… avait une théorie très juste qu'il dialectiquait dans tous ses articles.
Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 93 (dialectiquer)Le commun des curieux voudrait voir sur un tableau tout ce qu'on peut voir avec un microscope ; aussi M. Gérôme, qui connaît son public et son temps, a-t-il microscopisé tous les brimborions de son tableau…
Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 402 (microscopiser)Les premiers de ses peintres [de l'école anglaise] ont été des humoristes, assez indifférents aux procédés exécutifs…
Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 400 (exécutif, ive)En paysage, les maîtres français entraînent tout, sauf quelques retardataires à la suite de Calame et quelques pignocheurs des bords du Rhin.
Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 238 (pignocheur)Les animaux sont dessinés et structurés avec cette solidité précise qu'on admirait dans l'Attelage flamand.
ib. p. 247 (structurer)On ne voit plus que fleurettes, feuillettes et herbettes, dont on perçoit toutes les nuances et dont on compte toutes les fibres à une lieue de distance.
Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 282 (feuillette [3])Cet art précieux qui fut baptisé préraphaélisme, sous prétexte que l'art devait chercher sa tradition avant l'époque de Raphaël, chez les maîtres du XVe siècle.
Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 410 (préraphaélisme ou préraphaélitisme)Une autre statue de femme nue a encore du succès : la Vénus aux cheveux d'or, par M. Arnoud, qui a ploychromisé son marbre, en lui donnant les teintes de la peau et en dorant les cheveux,…
Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 433 (polychromiser)Pour ces nobles [ironiquement] peintres de l'idéal, la nature n'est de rien : un prétexte tout au plus, pour y maçonner un tombeau, ou pour y évoquer quelque mythologiade.
Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 56 (mythologiade)Au milieu de l'atonie générale de la foule et de la critique, on aimerait à paradoxer un peu, à chercher des nouveautés, à pêcher en eau trouble.
Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 310 (paradoxer)La femme dont la jambe est déjà presque submergée se mouvemente bien.
Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 38 (mouvementer)[La mode] blanchit la peau, noircit les cheveux, à moins qu'elle ne les blondisse ou ne les poudre d'or et d'argent, garrotte les épaules, serre la taille…
Salons de 1861 à 1868, t. I, p. 139 (blondir)Au coin d'un pré, à l'ombre d'un buisson tout enfleuri, ou près d'une touffe de dictames.
ib. II, p. 30 (enfleuri, ie)L'allégorie, la mythologie, la poésie sont essentielles à l'esprit humain, et c'est pourquoi précisément l'esprit qui mouve sans cesse doit renouveler sans cesse, par son éducation progressive, le langage de l'art.
Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 453 (mouver)Pour la littérature, c'est indiscutable, puisqu'elle est l'instrument traductif et transmissif de l'esprit humain lui-même.
Salons de 1861 à 1868, t. II, p. 176 (traductif, ive)En peintres de fruits, nous avons M. Robin, avec ses Raisins, du musée de Belgique ; en marinistes, M. Clays, trois tableaux ; un architecturiste, M. Van Moer, dont les trois Vues de Venise sont remarquées…
Salons de 1861 à 1868, t I, p. 217 (architecturiste)