Edme BOURSAULT, auteur cité dans le Littré
BOURSAULT (1638-1701)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BOURSAULT a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Ésope à la cour | 1701 | 57 citations |
Fables d'Ésope | 1683 | 78 citations |
Le Mercure galant ou la Comédie sans titre | 1685 | 28 citations |
Les mots à la mode : petite comédie augmentée de quantité de vers qui n'ont pas été dits sur le théâtre | 1694 | 34 citations |
Lettres nouvelles de Monsieur Boursault : Accompagnées de fables, de remarques, de bons mots et d'autres particularitez aussi agréables qu'utiles, avec sept lettres amoureuses d'une dame à un cavalier | 1697 | 40 citations |
Quelques citations de Edme BOURSAULT
Voici un tirage aléatoire parmi ses 258 citations dans le Littré.
Les yeux vifs, le teint frais, la face rubiconde, Vous ferez, j'en suis sûr, l'épitaphe du monde.
Ésope à la cour, IV, 2 (épitaphe)Bon ! c'est bien à la cour que l'on a du scrupule ? On cherche à s'avancer…
Ésope à la cour, IV, 2 (scrupule)Tu me dis des injures exprès pour voir si je me mettrai en colère ; mais tu ne tiens rien.
Lett. nouv. t. III, p. 169, dans POUGENS (tenir)J'ai loué cet habit pour paraître un peu brave.
Ésope à la cour, III, 5 (brave)Entrons ; d'être debout à la fin on se lasse.
Merc. gal. II, 8 (debout)Il y a assez longtemps que je rôde autour du Parnasse.
Lett. nouv. t. II, p. 287, dans POUGENS (rôder)Un misérable oiseau pensa me rendre fou à force de crier coucou, coucou, coucou.
Merc. gal. III, 4 (coucou)Pour mon appartement cinq chambres parquetées à force de miroirs semblaient être enchantées.
Fabl. d'Ésope, IV, 3 (parqueté, ée)J'aime mieux ne rien entendre, que d'entendre un homme qui ne dit pas quatre paroles sans citer un auteur.
Lett. nouv, t. III, p. 38, dans POUGENS (parole)Assurément quelque chose d'extraordinaire lui roule dans l'esprit.
Lett. nouv. t. II, p. 418, dans POUGENS (rouler)La conversation me paraît un peu sèche.
Fabl. d'Ésope, III, 3 (sec, sèche)Un avis d'importance qui doit enjoliver votre Mercure.
Merc. gal. II, 7 (enjoliver)D'un village ici près je suis le fin premier.
Fables d'Ésope, II, 6 (fin, fine [2])C'était au Châtelet que pendait cette affaire.
Merc. gal. V, 7 (pendre)Quoique avant le soleil, tous les jours, il se lève, Jusqu'à ce qu'il se couche il n'a ni paix ni trêve.
Ésope à la cour, v, 7 (trêve)Le nôtre [gouverneur] est devenu trop riche ; On ne peut tant gagner, à moins que l'on ne triche.
Fabl. d'Ésope, II, 5 (tricher)Est-ce ma faute à moi, si madame l'emboise ?
Mots à la mode, sc. 15 (en 1694). (emboiser)Si je lui déchargeais un bon moule de gant.
Les deux Nicand. II, 9 (moule [1])Représentez-vous, s'il vous plaît (et que votre modestie ne triche point), les grâces dont je vous suis redevable.
Lett. nouv. t. II, p. 119, dans POUGENS (tricher)Quand il vint s'établir dans son gouvernement, Il avait pour cortége un laquais seulement.
Fabl. d'És. II, 5 (gouvernement)