Théophile GAUTIER, auteur cité dans le Littré
TH. GAUTIER (1811-1872)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme TH. GAUTIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Théophile GAUTIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 127 citations dans le Littré.
Un vaste salon aux boiseries tarabiscotées, aux glaces à trumeaux.
Portraits contemp. Marilhat. (tarabiscoté, ée)Ainsi Psyché devait rosir sous le premier baiser de l'Amour.
Feuilleton du Moniteur universel, 21 oct. 1868 (rosir)Il ne les hausse pas jusqu'à la truculence en appuyant un croc de sanglier sur une lèvre calleuse, comme en ont les vieilles des Tentations de saint Antoine de Téniers.
Portraits contemp. Henri Monnier (truculence)Les médaillons des camarades, passés à l'huile grasse pour leur ôter la crudité du plâtre et les culotter, pardon du mot, les statuaires et les fumeurs l'emploient dans la même acception, étaient…
le Bien public, 10 mars 1872 (culotter)Plus loin, dans l'azurement bleuâtre du lointain, on découvrait le coteau de Ménilmontant.
Portraits contemporains, p. 190 (1874) (azurement)Il se trouve toujours bien une anecdote sur Talma pour combler le vide, et éviter que la colonne commencée ne fasse pantalon, c'est-à-dire n'atteigne pas le bas de la page.
Feuilleton du Journ. offic. du 10 juill. 1866 (pantalon)Il avançait quelque axiome sataniquement monstrueux.
Élude sur Baudelaire. (sataniquement)D'abord superbe et triomphante, Elle vint en grand apparat, Traînant avec des airs d'infante Un flot de velours nacarat.
Émaux et camées, le Poëme de la femme (nacarat)Il [Léon Gozlan] était de sa nature ce qu'on appelle dans le jargon moderne un paroxyste, c'est-à-dire un tempérament poussant tout au paroxysme et à l'outrance.
Moniteur univ. 17 sept. 1866 (paroxyste)La mort dissimulait sa face, Aux trous profonds, au nez camard, Dont la hideur railleuse efface Les chimères du cauchemar.
Émaux et camés, bûchers et tombeaux. p. 222 (hideur)Son œil d'aigle, son front argenté vers les tempes, Rappelaient les fiertés des plus mâles estampes.
P. Corneille. (tempe [1])Chaque artiste résigné à la maigre sportule du siége.
Journ. offic. 30 août 1871, p. 3082 (sportule)Des grimaces plus simiesques qu'humaines.
Cap. Fracasse, VII (simiesque)L'eau s'enfle, comme une poitrine Aux soupirs de la passion ; Le vent, dans sa conque marine, Murmure une incantation.
Émaux et camées, caerulei oculi (incantation)À la fin, le courage le plus robuste se lasse de varier toujours le même thème.
Feuilleton du Monit. univ. 4 juin 1868 (varier)Nous aurions composé avec ces maîtres si contestés alors, si admirés aujourd'hui, une sorte de tribune ou de salon carré romantique capable de se soutenir à côté des plus belles œuvres anciennes.
Feuilleton du Journal officiel du 14 févr. 1870 (tribune)Des brins de chaume, des broussailles hérissent çà et là la couche neigeuse où sautillent des corbeaux qui virgulent de leur noirceur la blancheur du sol.
Feuilleton du Monit. univ. 25 mai 1868 (virguler)La moitié du corps est baignée d'une ombre illuminée de reflets un peu trop transparents peut-être et qui, en certains endroits, font ce qu'on appelle lanterne.
Moniteur universel, 9 mai 1868 (lanterne)D'un linceul de point d'Angleterre Que l'on recouvre sa beauté.
Émaux et camées, Le poëme de la femme (point [1])Car il est des chasseurs qui font la lâcheté De tirer sur un aigle ivre d'immensité…
Prologue d'ouverture de l'Odéon (lâcheté)