Nicolas GILBERT, auteur cité dans le Littré

GILBERT (1750-1780)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme GILBERT a été choisie.

283 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Le XVIIIe siècle 95 citations
Mon apologie 1775 52 citations

Quelques citations de Nicolas GILBERT

Voici un tirage aléatoire parmi ses 283 citations dans le Littré.

  1. Nos sciences, nos arts étrangers à ses soins Ne l'ont point dépouillé de ses mœurs ingénues.
    le Poëte malheureux. (ingénu, ue)
  2. Parlerai-je d'Iris ? chacun la prône et l'aime, C'est un cœur, mais un cœur… c'est l'humanité même.
    Le XVIIIe s. (mais)
  3. Vous ne lisez donc pas le Mercure de France ? Il cite au moins par mois un trait de bienfaisance.
    le Dix-huitième siècle. (mercure)
  4. D'abord, de l'univers réformateur discret, Il semait ses écrits à l'ombre du secret.
    Le XVIIIe siècle. (réformateur, trice)
  5. Je meurs, et sur la tombe où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
    Ode imitée de plusieurs psaumes (mourir)
  6. Dira-t-on qu'en des vers à mordre disposés Ma muse prête aux grands des vices supposés ?
    XVIIIe siècle. (mordre)
  7. Quelle est cette vierge sacrée Qui sort sur un char lumineux ? Des éclairs de son front l'univers se décore, Et la nuit se revêt des couleurs de l'aurore.
    Ode à la reine. (décorer)
  8. Sous le vain nom de bienfaiteurs Ces grands semaient ensemble et les dons et l'offense.
    le Jug. dernier. (ensemble)
  9. A-t-on vu votre muse à la cour présentée Pour décrier les rois du roi même rentée ?
    Apologie (renté, ée)
  10. Vous les voyez encore, amoureux et volages, Chercher, la bourse en main, de beautés en beautés La mort qui les attend au sein des voluptés ; De leurs biens prodigués pour d'infâmes caprices Enrichir nos Phrynés dont ils gagent les vices.
    Le 18<sup>e</sup> siècle. (gager)
  11. Obscur, on l'eût flétri d'une mort légitime ; Il est puissant, les lois ont ignoré son crime.
    Mon apologie. (flétrir [2])
  12. Ceux-ci, pour assurer leur gloire viagère, Dévouant au faux goût leur Apollon vulgaire, De la philosophie arborent les drapeaux.
    Mon apologie. (viager, ère)
  13. Nous avons vu des rois, vainqueurs de la mollesse, Pour chercher la sagesse, Voyageurs couronnés, parcourir nos climats.
    Ode à Monsieur. (couronné, ée)
  14. Mais de la poésie usurpant les pinceaux, Et du nom de vertus sanctifiant sa prose, Par la pompe des mots l'éloquence en impose.
    XVIIIe siècle (éloquence)
  15. Où mon Abel est-il ? parle, est-ce d'aujourd'hui Que nous craignons Caïn ? que tu connais sa haine ?
    Mort d'Abel, ch. VIII (aujourd'hui)
  16. Boileau, correct auteur de libelles amers, Boileau, dit Marmontel, tourne assez bien un vers.
    le XVIIIe s. (tourner)
  17. Imitant noblement ces grâces mercenaires, Qui, par couples nombreux, sur le déclin du jour, Vont aux lieux fréquentés colporter leur amour.
    Le 18<sup>e</sup> s. (colporter)
  18. Dites !… mais pardonnez, déjà ma main chancelle, Tout mon corps se roidit, je me sens assoupir, J'expire et c'est pour vous qu'est mon dernier soupir,
    La marquise de Gange (assoupir)
  19. Quel bruit s'est élevé ? la trompette sonnante A retenti de tous côtés.
    le Jugem. dern. (sonnant, ante)
  20. Maudit soit à jamais le pointilleux sophiste Qui le premier nous dit en prose d'algébriste : Vains rimeurs, écoutez mes ordres absolus.
    XVIIIe siècle. (algébriste)