Jean-Pierre Claris de FLORIAN, auteur cité dans le Littré
FLORIAN (1755-1794)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme FLORIAN a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Fables | 1792 | 11 citations |
Quelques citations de Jean-Pierre Claris de FLORIAN
Voici un tirage aléatoire parmi ses 17 citations dans le Littré.
Une hermine, un castor, un jeune sanglier, Cadets de leur famille et partant sans fortune, Dans l'espoir d'en acquérir une Quittèrent leur forêt, leur étang, leur hallier.
Fabl. III, 13 (hermine)La sarigue attentive Jette un cri ; les petits… aussitôt d'accourir ; La poche s'ouvre, les petits En un moment y sont blottis.
Fabl. II, 1 (sarigue)Rosette : Adieu. - Arlequin [qui doit se marier avec elle le lendemain] : Ma bonne amie, n'oubliez pas que c'est aujourd'hui la veille de demain !
les Jumeaux de Bergame, 3 (veille)Que ne fait-on passer avec un peu d'encens ?
Fabl. I, 13 (passer)Dieu, qui nous a prêté sa dextre triomphante, Dans un cœur raffermi ne laisse plus d'effroi.
CHRÉT. Jephté, I, 3 (dextre)Ma fortune est faite, mon terne est venu… il y avait longtemps que je guettais ce terne-là.
les Deux billets, 2 (terne [2])La vérité toute nue Sortit un jour de son puits.
Fabl. I, 1 (puits)Des passions la plus triste en la vie, C'est de n'aimer que soi dans l'univers.
la Poule de Caux (soi)Les spectateurs, dans une nuit profonde, Écarquillaient leurs yeux et ne pouvaient rien voir.
Fables, Lanterne magique. (écarquiller)La Mort, reine du monde, assembla certain jour Dans les enfers toute sa cour ; Elle voulait choisir un bon premier ministre, Qui rendît ses états encore plus florissants… La Mort même était en balance ; Mais, les vices étant venus, Dès ce moment la Mort n'hésita plus ; Elle choisit l'intempérance.
Fabl. I, 9 (intempérance)Celui-ci [le lion] montra sa denture Pour prouver qu'il avait raison,
Fables, III, 22 (denture)Aidons-nous mutuellement, La charge des malheurs en sera plus légère.
Aveugle et Paralyt. (aider)Laissons, laissons aller le monde Comme il lui plaît, comme il l'entend ; Vivons caché, libre et content, Dans une retraite profonde.
Épilogue mis à la fin de ses fables (laisser)Son frère murmurant Se fâche et d'un seul coup détruit ce long ouvrage [un château de cartes] ; Et voilà le cadet pleurant. " Mon fils, répond alors le père, Le fondateur c'est votre frère, Et vous êtes le conquérant, ".
Fabl. II, 12 (fondateur, trice)Nous ne nous battons point, disent-ils, jugez mieux : C'est que nous repassons tous deux Nos leçons de métaphysique.
Fabl. III, 8, les Deux bacheliers. (leçon)Mille témoins pour un déposent l'attentat,
Fabl. V, 19 (déposer)Il [le singe] n'avait oublié qu'un point, C'était d'éclairer sa lanterne.
Fables, le Singe qui montre la lanterne magique (lanterne)