Germain-François Poullain de SAINT-FOIX, auteur cité dans le Littré

SAINT-FOIX (1698-1776)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINT-FOIX a été choisie.

225 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Essais historiques sur Paris 1754-1757 217 citations

Quelques citations de Germain-François Poullain de SAINT-FOIX

Voici un tirage aléatoire parmi ses 225 citations dans le Littré.

  1. Sur la fin du dîner commença le spectacle ou entremets ; on vit paraître un vaisseau avec ses mâts, voiles et cordages.
    Ess. Paris, Œuvres, t. IV, p. 130 (entremets)
  2. Ce ne fut que vers la fin de la seconde race que, les fiefs, qui n'étaient auparavant qu'à vie, étant devenus héréditaires, on prit le nom du fief que l'on possédait, et ce nom devint aussi héréditaire dans les familles.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 254, dans POUGENS (nom)
  3. À chaque blessure que recevait un gladiateur, le peuple criait, en battant des mains : Hoc habet ; et, lorsque ce gladiateur, étendu sur l'arène et percé de coups, demandait quartier, son adversaire s'arrêtait et regardait le peuple, qui souvent lui ordonnait d'achever d'ôter la vie au malheureux vaincu.
  4. On ne fait ordinairement les funérailles de nos rois que quarante jours après leur mort ; on expose, pendant ces quarante jours, leur image en cire, à la vue du peuple, sur un lit de parade.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 156, dans POUGENS (lit)
  5. Ce prince [Louis XIII] est un des premiers qui aient tiré au vol ; et il tirait si parfaitement qu'un plaisant, faisant allusion au surnom de juste [Louis le Juste], disait : juste à tirer de l'arquebuse.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 405, dans POUGENS (juste [1])
  6. Il n'est pas douteux que les chansons militaires, ou grivoises, distraient et délassent l'esprit du soldat au milieu des fatigues.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 191, dans POUGENS (grivois)
  7. La belle Astrigilde obtint, en mourant, du roi Gontran son mari, qu'il ferait tuer et enterrer avec elle les deux médecins qui l'avaient soignée pendant sa maladie.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 27, dans POUGENS (obtenir)
  8. Que d'ailleurs il n'a sur lui, ni sur son cheval, ni en ses armes, herbes, charmes, paroles, pierres, conjurations, pactes ou incantations dont il veuille se servir.
    Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 216, dans POUGENS (incantation)
  9. Deux célèbres médecins ont prétendu que beaucoup de maladies, surtout aux femmes, commençaient à se former dans nos salles de spectacle.
    Ess. Paris, Œuvr. t. IV, p. 264 (spectacle)
  10. Le roi, deux fois par an, distribuait des manteaux rouges fourrés d'hermine ou de menu vair aux chevaliers qu'il retenait auprès de sa personne.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 111, dans POUGENS (vair)
  11. La reine [Isabeau de Bavière] impérieuse, avare, vindicative et galante.
    Ess. Paris, Œuv. t. v, p. 176, dans POUGENS (galant, ante)
  12. Dans la fréquentation des deux sexes, je ne vois plus aucune trace de cette ancienne et célèbre galanterie, qui donne une si belle opinion de nos aïeux à ceux qui ne les connaissent que par les romans.
    Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 441, dans POUGENS (fréquentation)
  13. Le 23, le duc de Bourgogne fit assassiner le duc d'Orléans, et le lendemain assista à ses funérailles la larme à l'œil, et portait un des coins du drap mortuaire.
    Ess. Paris, Œuv. t. V, p. 192, dans POUGENS (larme)
  14. Le tout fut vendu en 1651 à différents particuliers, qui commencèrent à bâtir et à percer les rues que nous voyons.
    Ess. Paris, Œuvr. t. III, p. 72, dans POUGENS (percer)
  15. Les fraticelles prétendaient que les vrais chrétiens devaient vivre de charité, n'avoir rien en propre, et qu'il ne fallait point travailler, parce qu'en travaillant on aurait eu droit à quelque chose.
    Ess. Paris, Œuvres, t. IV, p. 344, dans POUGENS, au mot échappé. (fraticelle)
  16. L'intention du législateur avait sans doute été de corriger les querelleurs et les hargneux, en les assujettissant à ne pouvoir assouvir leur colère que comme les animaux.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 366, dans POUGENS (hargneux, euse)
  17. Louis XIII, ayant pris Nancy, souhaita que le célèbre Jacques Callot en gravât le siége ; Callot s'excusa sur ce qu'il était né sujet du duc de Lorraine.
    Ess. Paris, Œuv. t. V, p. 385, dans POUGENS (graver)
  18. Le temps de la ligue qui survint, et l'inutilité d'aller acheter des parchemins, depuis que le papier était devenu commun, contribuèrent beaucoup à l'abolissement du lendit ; le nom cependant en est resté, et l'on appelle ainsi le congé que prend encore l'Université le lundi après la Saint-Barnabé.
    Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 342, dans POUGENS (lendit)
  19. Deux moines venant des Indes apportèrent à Constantinople des œufs de ver à soie, avec l'instruction pour les faire éclore, les élever, les nourrir et tirer la soie, la filer, la mettre en œuvre.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 223 (ver)
  20. Le chancelier Bacon tombait en défaillance toutes les fois qu'il y avait une éclipse de lune.
    Ess. Paris, Œuvres, t. IV, p. 400, dans POUGENS (défaillance)