Germain-François Poullain de SAINT-FOIX, auteur cité dans le Littré

SAINT-FOIX (1698-1776)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINT-FOIX a été choisie.

225 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Essais historiques sur Paris 1754-1757 217 citations

Quelques citations de Germain-François Poullain de SAINT-FOIX

Voici un tirage aléatoire parmi ses 225 citations dans le Littré.

  1. On prétend que le lendemain le corps de ce prince [le duc d'Orléans assassiné qu'on avait porté dans l'église des Blancs-Manteaux] jeta du sang, lorsque le duc de Bourgogne, qu'on ne connaissait point encore pour l'auteur de cet assassinat et qui voulut faire bonne contenance, se présenta pour lui donner l'eau bénite.
    Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 288, dans POUGENS (jeter)
  2. L'on ne s'aperçut point que pendant tout ce temps-là il y eut parmi elles de fausses sœurs, comme il y a souvent de faux frères dans les corps les plus respectables.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 273, dans POUGENS (frère)
  3. Un habitant de Padoue, au commencement du XIVe siècle, inventa le papier ; c'est une composition de vieux linge pilé et broyé par le moyen d'un moulin à eau, et qu'on étend ensuite par feuilles ; on ne commença de le connaître et de s'en servir en France, au lieu de parchemin, que sous le règne de Philippe de Valois.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 176, dans POUGENS (papier)
  4. Dans la fréquentation des deux sexes, je ne vois plus aucune trace de cette ancienne et célèbre galanterie, qui donne une si belle opinion de nos aïeux à ceux qui ne les connaissent que par les romans.
    Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 441, dans POUGENS (fréquentation)
  5. Autrefois toutes les femmes en France s'attachaient un voile sur la tête ; celui de la femme d'un gentilhomme lui descendait jusqu'aux talons, au lieu qu'il était ordonné que le voile d'une bourgeoise ne lui passât pas la ceinture.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 273, dans POUGENS (voile [1])
  6. Il n'était pas permis d'épouser la délaissée d'un prêtre ou d'un diacre.
    Ess. Paris, Œuvres, t. IV, p. 31, dans POUGENS (délaissé, ée)
  7. Les fraticelles prétendaient que les vrais chrétiens devaient vivre de charité, n'avoir rien en propre, et qu'il ne fallait point travailler, parce qu'en travaillant on aurait eu droit à quelque chose.
    Ess. Paris, Œuvres, t. IV, p. 344, dans POUGENS, au mot échappé. (fraticelle)
  8. Au masque succédèrent les mouches ; on prétend qu'elles en mettaient une si grande quantité qu'on avait peine à les reconnaître.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 116, dans POUGENS (mouche)
  9. Nouveaux enrichis, vous tâchez d'en imposer par vos habits, vos équipages et des airs importants ; mais, en voulant cacher qui vous êtes, vous le faites demander.
    Essai Paris, Œuvres, t. IV, p. 350, dans POUGENS (enrichi, ie)
  10. Le vert naissant était, dans l'ancienne chevalerie, la couleur des nouveaux chevaliers.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 209, dans POUGENS (vert, erte)
  11. L'oraison funèbre de Bertrand du Guesclin en 1380 est le premier exemple d'une oraison funèbre prononcée dans l'église.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 259, dans POUGENS (oraison)
  12. Sous le règne de Louis VII, on nommait prince du royaume l'héritier présomptif de la couronne, les filles de France avaient le nom de reine au lieu de celui de madame, qui ne leur fut donné que du temps de Philippe Auguste.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 82 (reine)
  13. [Au XIVe siècle] les souliers d'un prince avaient deux pieds et demi de long ; ceux d'un haut baron, deux pieds, et ceux d'un simple chevalier un pied et demi ; d'où nous est restée sans doute cette expression : Il est sur un grand pied dans le monde.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 287, dans POUGENS (pied)
  14. [Au convoi de Duguesclin] huit jeunes écuyers, dont les uns portaient des casques, et les autres des pennons et des bannières aux armes de Duguesclin.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 151, dans POUGENS (pennon)
  15. Qu'est-ce que l'honneur ? c'est la force de l'âme animée ou réveillée par le devoir, et qui, quelquefois même, nous porte au delà de ce qu'il prescrit.
    Ess. Paris, Œuv. t. IV, p. 336, dans POUGENS (honneur)
  16. Il ne lui resta que deux domestiques [au roi Robert, excommunié] ; encore faisaient-ils passer par le feu, pour les purifier, les plats où il avait mangé et les vases où il avait bu.
    Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 49, dans POUGENS (passer)
  17. Il fut défendu de laisser vaguer des pourceaux dans les rues [de Paris, où un porc avait causé la mort d'un fils du roi].
    Ess. Paris, Œuv. t. III, p. 206, dans POUGENS (vaguer [1])
  18. Cette rue s'appelait anciennement la rue de l'Égyptienne, à cause d'une chapelle de sainte Marie Égyptienne qui est à l'entrée du côté de la rue Montmartre ; le peuple, par abréviation et corruption du mot, s'est accoutumé à l'appeler rue de la Jussienne.
    Ess. Paris, Œuvres, t. III, p. 182, dans POUGENS (corruption)
  19. Il [le curé de Saint-Paul] déclama fortement contre les confréries, et menaça d'excommunication ceux qui s'y enrôleraient.
    Ess. Paris, Œuvres, t. IV, p. 213, dans POUGENS (enrôler)
  20. La salle de l'Opéra et toutes les autres dépendances du Palais royal du côté de l'église de Saint-Honoré sont bâties sur les ruines de l'hôtel des comtes d'Armagnac.
    Ess. Paris, Œuvr. t. III, p. 59 (opéra)