« violement », définition dans le dictionnaire Littré
violement
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violement
(vi-o-le-man) s. m.
- 1Infraction à une loi, contravention à un traité, etc.
Elles ont pris leur plaisir et leur passe-temps du violement de la justice
, Guez de Balzac, 7e discours sur la cour.Les violements de la charité que vous faites
, Pascal, Prov. X.Le violement et le mépris de cet avis de l'apôtre
, Nicole, Essais, t. IX, p. 307, dans POUGENS.Ils s'étaient punis eux-mêmes du violement des traités
, Rollin, Hist. anc. Œuv. t. x, p. 98, dans POUGENS.Tout impôt levé dans une autre vue que celle du bien public est un violement des droits essentiels de l'humanité
, Fénelon, t. XXII, p. 389.Le rasement des bâtiments [de Port-royal], le violement des sépulcres excitèrent l'indignation publique
, Saint-Simon, 415, 221. - 2Violence qu'on fait à une femme, à une fille qu'on prend de force.
En ce sens, on dit aujourd'hui plus ordinairement viol.
HISTORIQUE
XVIe s. Le violement du droit
, Amyot, Crass. et Nicias, 7. Quelques violemens que le mareschal avoit soufferts [tolérés]
, D'Aubigné, Hist. I, 202. On rioit au nez de ceux qui demandoient justice pour les violemens de l'edict
, D'Aubigné, Hist. I, 208. Le viollement de la foi
, D'Aubigné, ib. II, 317.
ÉTYMOLOGIE
Violer ; ital. violamento.