« réprimande », définition dans le dictionnaire Littré
réprimande
Définition dans d'autres dictionnaires :
Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
réprimande
(ré-pri-man-d') s. f.
- Reproche fait du ton de l'autorité.
Je me hâte de m'accuser moi-même, pour arrêter vos réprimandes
, Voiture, Lett. 196.Celui qui hait les réprimandes est un insensé
, Sacy, Bible, Prov. de Salom. XII, 1.Lorsque mon père apprendra les choses, je vais voir fondre sur moi un orage soudain d'impétueuses réprimandes
, Molière, Scapin, I, 1.Des réprimandes publiques déplaisent plus que des injures dans le tête-à-tête
, Maintenon, Lett. à Mme de la Viefville, 2 mai 1708.Je dis ensuite au roi une partie de la réprimande que j'avais faite à son ministre
, Maintenon, Lett. au card. de Noailles, 21 mai 1701.Aristide, se levant, fit une forte réprimande aux Athéniens
, Rollin, Hist. anc. Œuv. t. III, p. 137, dans POUGENS.Les exemples corrigent bien mieux que les réprimandes
, Voltaire, Jenni, V.On craint moins les graves réprimandes de M. de Volmar que les reproches touchants de Julie
, Rousseau, Hél. IV, 10.Je ne me suis jamais permis de réprimande avec vous ; je vous prie de n'en pas user avec moi
, Marmontel, Mém. III.Peine disciplinaire que portent les lois ou les règlements pour des manquements légers.
HISTORIQUE
XVIe s. Cette bonne vieille par sa reprimande et son interdiction…
, Montaigne, III, 328.
ÉTYMOLOGIE
Lat. reprimenda, chose qui doit être réprimée, de reprimere (voy. RÉPRIMER).