Georges CUVIER, auteur cité dans le Littré
CUVIER (1769-1832)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CUVIER a été choisie.paléontologue et anatomiste
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Georges CUVIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 60 citations dans le Littré.
Beaucoup de leurs profils de quadrupèdes [chez les Égyptiens] n'offrent qu'une jambe devant et une derrière.
Révol. p. 88 (profil)Le recouvrement des terrains cultivables de l'Égypte par les sables stériles de la Libye qu'y jette le vent d'ouest, est un phénomène de même genre que les dunes.
Révolutions, p. 166 (recouvrement [1])Le Pô, depuis l'époque où on l'a enfermé de digues, a tellement élevé son fond que la surface des eaux est maintenant plus haute que les toits des maisons de Ferrare.
Rév. p. 155 (fond)Chacun peut apprendre en Hollande et en Italie avec quelle rapidité le Rhin, le Pô et l'Arno, aujourd'hui qu'ils sont ceints par les digues, élèvent leur fond.
Rév. 151 (ceindre)Ces faits [paléontologiques] qui ont jeté les premières semences d'un grand corps de doctrine,
Éloge de Pallas (métaphore)Cette lisière, d'une admirable fertilité, formée par les fleuves et par la mer, est pour ces pays un don d'autant plus précieux…
Rév. p. 161 (lisière [1])Les circonstances où il [Pallas] écrivait n'avaient rien de bien inspirant.
Éloge de Pallas. (inspirant, ante)Les cantons les plus riches de Hollande ont continuellement le spectacle effrayant de fleuves suspendus à vingt et trente pieds au-dessus du sol.
Rév. p. 160 (fleuve)Quelqu'un qui voit seulement la piste d'un pied fourchu, peut en conclure que l'animal qui a laissé cette empreinte ruminait.
Révol. p. 105 (fourchu, ue)Il est arrivé plusieurs fois que des terrains mis à sec ont été recouverts par les eaux, soit qu'ils aient été abîmés, ou que les eaux aient été seulement portées au-dessus d'eux.
Rév. 21 (abîmé, ée)Nous voyons bien que les animaux à sabot doivent être herbivores, puisqu'ils n'ont aucun moyen de saisir leur proie.
Rév. p. 102 (sabot)Ces fameux amas de charbons de terre ou de houille, ressource de l'âge présent et reste des premières richesses végétales qui aient orné la face du globe…
Révol. 293 (houille)Je me suis proposé de reconnaître à quels animaux appartiennent les débris osseux dont les couches superficielles sont remplies… antiquaire d'une nouvelle espèce, il me fallut apprendre à la fois à restaurer ces monuments des révolutions passées et à en déchiffrer le sens.
Révol. p. 8 (déchiffrer)Si dix-huit ou vingt siècles et la circumnavigation de l'Afrique et des Indes ont si peu ajouté, en ce genre, à ce que les anciens nous ont appris, il n'y a pas d'apparence que les siècles qui suivront apprennent beaucoup à nos neveux.
Révol. p. 80 (circumnavigation ou circonnavigation)Son emploi [du chlore pour le blanchiment des étoffes] est devenu si universel et tellement populaire, qu'il a introduit de nouveaux mots dans le langage usuel : personne n'ignore aujourd'hui ce que c'est qu'une blanchisserie bertholienne ; on dit de même dans les ateliers bertholler, berthollage ; on y entretient des ouvriers que l'on y appelle des bertholleurs,
Élog. hist. de Berthollet (bertholler)Les atterrissements augmentent vite ; ils devaient augmenter bien plus vite encore dans les commencements, lorsque les montagnes fournissaient davantage de matériaux aux fleuves.
Révol. p. 147 (atterrissement)Élevons-nous, avançons vers les grandes crêtes, vers les sommets escarpés des grandes chaînes.
Révol. p. 24 (crête)Les portions les plus dures, à force d'être roulées par les vagues, forment ces galets arrondis, ou cette grève qui finit par s'accumuler assez pour servir de rempart au pied de la falaise.
Révol. p. 38 (galet [1])Les de Saussure, les Deluc, les Werner, sont partis de là [des observations de Pallas] pour arriver à la véritable connaissance de la structure de la terre, si différente des idées fantastiques des écrivains précédents.
Éloge de Pallas. (fantastique)Des êtres vivants sans nombre ont été victimes de ces catastrophes ; les uns, habitants de la terre sèche, se sont vus engloutis par des déluges ; les autres, qui peuplaient le sein des eaux, ont été mis à sec avec le fond des mers subitement relevé.
Révol. p. 23 (déluge)