Georges CUVIER, auteur cité dans le Littré
CUVIER (1769-1832)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CUVIER a été choisie.paléontologue et anatomiste
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Georges CUVIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 60 citations dans le Littré.
Je ferai connaître jusqu'où ces variétés [dans les animaux] peuvent aller, soit par l'influence du temps, soit par celle du climat, soit enfin par celle de la domesticité.
Révol. p. 11 (domesticité)La mer jette dans les ports, dans les anses, dans tous les lieux où ses eaux sont plus tranquilles, des vases et des sédiments.
Révol. p. 39 (sédiment)Cette disposition à se seconder mutuellement multiplia à l'infini les avantages que donnaient déjà à l'homme isolé son adresse et son intelligence.
dans le Dict. de DOCHEZ. (seconder)Les vagues de la mer en [de certaines côtes] rongent le pied et en escarpent toute la hauteur en falaise, parce que les parties les plus hautes, se trouvant sans appui, tombent sans cesse dans l'eau.
Révol. p. 38 (escarper)M. Delambre reconnaît avec Bailly et Legentil qu'ils [les Indiens] ont des procédés de calculs qui, sans prouver l'ancienneté de leur astronomie, en montrent au moins l'originalité.
Révol. p. 237 (originalité)Les métaphysiciens s'efforcent en vain de soustraire par leurs espérances ces phénomènes à la conditionnalité.
dans le Dict. de POITEVIN. (conditionnalité)Les cantons les plus riches de Hollande ont continuellement le spectacle effrayant de fleuves suspendus à vingt et trente pieds au-dessus du sol.
Rév. p. 160 (fleuve)Si dix-huit ou vingt siècles et la circumnavigation de l'Afrique et des Indes ont si peu ajouté, en ce genre, à ce que les anciens nous ont appris, il n'y a pas d'apparence que les siècles qui suivront apprennent beaucoup à nos neveux.
Révol. p. 80 (circumnavigation ou circonnavigation)Leur conservation [des coquilles fossiles] n'est pas moins parfaite ; l'on n'y observe le plus souvent ni détrition ni ruptures, rien qui annonce un transport violent.
Révol. p. 14 (détrition)Les atterrissements augmentent vite ; ils devaient augmenter bien plus vite encore dans les commencements, lorsque les montagnes fournissaient davantage de matériaux aux fleuves.
Révol. p. 147 (atterrissement)Le recouvrement des terrains cultivables de l'Égypte par les sables stériles de la Libye qu'y jette le vent d'ouest, est un phénomène de même genre que les dunes.
Révolutions, p. 166 (recouvrement [1])Petit arbre,
Anat. comp. 27<sup>e</sup> leçon (arbuscule)Ces faits [paléontologiques] qui ont jeté les premières semences d'un grand corps de doctrine,
Éloge de Pallas (métaphore)S'il restait quelque grand continent à découvrir, on pourrait encore espérer de connaître de nouvelles espèces, parmi lesquelles il pourrait s'en trouver de plus ou moins semblables à celles dont les entrailles de la terre nous ont montré les dépouilles.
Révol. p. 69 (continent [2])Les anciens connaissaient très bien l'éléphant, et l'histoire de ce quadrupède est plus exacte dans Aristote que dans Buffon.
Révol. 72 (éléphant)Des êtres vivants sans nombre ont été victimes de ces catastrophes ; les uns, habitants de la terre sèche, se sont vus engloutis par des déluges ; les autres, qui peuplaient le sein des eaux, ont été mis à sec avec le fond des mers subitement relevé.
Révol. p. 23 (déluge)Je doute qu'on eût deviné, si l'observation ne l'avait appris, que les ruminants auraient tous le pied fourchu, et qu'ils seraient les seuls qui l'auraient.
Révolutions, p. 104 (ruminant, ante)Ils [les anciens] connaissaient les rhinocéros à deux cornes, que l'Europe moderne n'a point vus vivants.
Révolutions, p. 72 (rhinocéros)Ces fameuses plâtrières des environs de Paris qui ont donné tant de facilité à orner les édifices de cette grande ville, et où nous avons découvert des genres entiers d'animaux terrestres dont on n'avait aperçu aucune trace.
Révol. p. 287 (plâtrière)Parmi ces animaux, se montrent surtout l'éléphant, appelé mammouth par les Russes, haut de quinze et dix-huit pieds, couvert d'une laine grossière et rousse, et de longs poils noirs et raides qui lui formaient une crinière le long du dos.
Révol. p. 329 (mammouth)