Pierre BAYLE, auteur cité dans le Littré
BAYLE (1647-1706)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BAYLE a été choisie.philosophe
Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Pierre BAYLE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 142 citations dans le Littré.
Il n'est rien de plus difficile à ménager en ce temps-ci que les métaphores ; pour peu qu'on se donne carrière, on va dans l'excès, et on se trouve tout étonné de se voir enlacé misérablement dans le phébus de la vieille cour.
Lett. à Minutoli, 2 mai 1673 (métaphore)Je finis, mon très cher monsieur, en vous demandant pardon de ma longueur, mais surtout de ce que je me dispense si familièrement à m'écarter de mon sujet avec vous, qui avez l'esprit si juste et si délicat.
Lett. à Minutoli, 31 janv. 1673 (dispenser)Mme Deshoulières déplora, dans une de ses poésies, le peu de respect que l'on porte aujourd'hui aux dames, et elle en attribua la cause à l'immodestie de leurs discours et de leurs actions.
Lett. à l'abbé Duclos, 3 janv. 1697 (immodestie)Ce n'est plus parmi vous un sentiment qui puisse souffrir partage, que celui de la supériorité des peuples sur les rois, et de la justiciabilité des rois devant le tribunal du peuple.
Avis aux réfugiés. (justiciabilité)À propos de la paix de Ryswyk, ne trouvez-vous pas qu'elle est si glorieuse aux alliés et nommément au roi Guillaume, qu'on ne peut assez admirer que la France se soit voulu assujétir à une mortification si honteuse ?
Lett. à Constant, 14 nov. 1697 (vouloir [1])Vous connaissez amplement mille particularités, mille personnalités qui sont inconnues à la plupart des auteurs.
Lett. à Marais, 2 oct. 1698 (personnalité)Le plaisir que la réimpression des pièces introuvables a de coutume de donner.
Lett. à Minutoli, 21 sept. 1693 (introuvable)J'ai cru que les digressions feraient plus de bien à cet ouvrage que de tort, et que le lecteur, qui se verrait toujours servi de quelque trait d'histoire curieuse ou de quelque réflexion de bon goût, ne regretterait pas d'avoir perdu de vue la comète de temps en temps.
Lettre touchant les comètes, avert. au lect. (servir)Il est assez commun de souhaiter que la déesse Némésis compense nos prospérités par quelques légères disgrâces.
Lett. à Minutoli, 27 fév. 1673 (némésis)On dit qu'il court des lampons fort spirituels et fort satiriques sur le prompt retour du roi.
Lett. à Minutoli, 24 sept. 1693 (lampon)L'auteur qui a composé l'histoire de la diablerie de Loudun, favorise une partie des conjectures que je viens d'alléguer ; il expose les intrigues particulières qui firent éclore cette étrange momerie.
Analyse, t. II, p. 277 (momerie)Mon insatiabilité de nouvelles est une de ces maladies opiniâtres contre lesquelles tous les remèdes blanchissent.
Lett. à Minutoli, 27 févr. 1673 (insatiabilité)Les premiers [aristotéliciens, stoïciens et épicuriens] étaient des gens fort décisifs ; ils fuyaient la neutralité et l'équilibre entre deux opinions probables, et ne manquaient jamais de prendre parti.
Lett. à Minutoli, 31 janvier 1671 (neutralité)Il y a bien des mensonges de préface qui passent pour des péchés véniels non-seulement dans les barreaux de la république des lettres, mais aussi dans les barreaux de l'Église.
art. d'Arnauld (le docteur), note 5 (barreau)Les poëtes et les pousseurs de beaux sentiments aimeraient mieux mourir…
Lett. à Minutoli, 10 janv. 1674 (pousseur, euse)M. l'électeur de Brandebourg est la dupe ou plutôt la victime sur qui tombe tout le méchef.
Lett. à Minutoli, 17 mars 1675 (méchef)Saint Augustin et les deux lettres auxquelles on nous renvoie y sont abîmés.
La France toute catholique, à la fin (abîmer)Si quelqu'un nous venait aujourd'hui débiter les rêveries de cet ancien, M. Jurieu ne se croirait obligé à aucun support.
Art. Arnobe, note c. (support)Une infinité d'élogistes des dames illustres.
Lett. à la Monnoye, 8 juillet 1697 (élogiste)Il [Jean de Wert] buvait admirablement, et n'excellait pas moins à prendre le tabac en poudre, en cordon et en fumée [à priser, à chiquer et à fumer].
Dict. au mot Wert. (fumée)