« ratifier », définition dans le dictionnaire Littré
ratifier
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ratifier
(ra-ti-fi-é), je ratifiais, nous ratifiions, vous ratifiiez ; que je ratifie, que nous ratifiions, que vous ratifiiez v. n.
- 1Confirmer authentiquement ce qui a été fait ou promis.
Le serviteur est établi juge sur la terre, et le maître dans le ciel ratifie toutes les sentences qu'il porte
, Bourdaloue, Exhort. dign. et dev. des prêtres, t. I, p. 367.Je ratifie en tout le présent testament, Et donne à votre hymen mon plein consentement
, Regnard, Légat. V, 8.Le roi [Louis XI] écrivit à tous les gouverneurs, baillis et sénéchaux, de faire assembler les états de leurs gouvernements, pour ratifier le mariage du Dauphin avec Marguerite d'Autriche
, Duclos, Œuv. t. III, p. 319.Absolument.
Traitez toujours, sauf à ratifier si bon vous semble
, Delavigne, D. Juan, III, 15. - 2 Fig. Donner une confirmation comparée aux ratifications authentiques.
Et les divers emplois… n'ont fait que ratifier la bonne opinion qu'on avait de vous
, Guez de Balzac, liv. V, lett. 15.Il est rare que la conformité des humeurs ratifie un nœud que la conformité seule des intérêts forme presque toujours
, Massillon, Profess. relig. serm. 1.Ce qu'a fait l'amitié, l'amour le ratifie
, Boissy, Époux par superch. II, sc. dern.
HISTORIQUE
XIVe s. Lesdites lettres nous voulons, ratesfions, aprouvons, et de nostre auctorité confermons
, Delisle, Agricult. du moyen âge, p. 292.
XVIe s. Estant le jour escheut, auquel ceste matiere se devoit resoudre au conseil, et le decret s'en passer et ratifier
, Amyot, Pyrrh. 27.
ÉTYMOLOGIE
Provenç. ratificar ; ital. ratificare ; du lat. ratum, confirmé (voy. RAISON), et facere, faire.