« orée », définition dans le dictionnaire Littré
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orée
- Terme qui vieillit. Le bord, la lisière d'un bois.
Cependant, à l'orée du bois, on voit déjà fleurir les primevères
, Bernardin de Saint-Pierre, Étude V.Nous débarquâmes à l'orée d'une plaine circulaire
, Chateaubriand, Voy. Amér. 416.
HISTORIQUE
XIIIe s. Avoit fait tendre ung pavillon sur l'orée du fleuve
, Joinville, p. 69, dans LACURNE.
XIVe s. Lesquelz se arresterent hors du chemin lez l'orée d'un petit buisson
, Du Cange, oreria.
XVe s. Ils s'estoient arrestez la nuict devant l'orée de la forest
, Perceforest, t. IV, f° 42.
XVIe s. Les porteguidons et portenseignes avoient miz leurs guidons et enseignes l'orée des murs
, Rabelais, Garg. I, 27. Et si feit encore mettre aux deux orées de ces chemins, ainsi pavez deçà et delà, d'autres pierres un peu relevées [montoirs]
, Amyot, les Gracques, 40. Il prit sa charge à gauche du mesme temps, et avec moins de 300 chevaux rompt et mene battant un gros de plus de 500 jusques à l'eurée d'un bois
, D'Aubigné, Hist. III, 231.
ÉTYMOLOGIE
Wallon, orêie ; d'une forme non latine orata, dérivé du latin ora, bord.