« dégout », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
dégout
- Action de dégoutter.
Il pleuvait… Et du haut des maisons tombait un tel dégout
, Régnier, Sat. X.Jus qui dégoutte des viandes en rôtissant.
Au jeu de l'hombre, payement.
HISTORIQUE
XIIe s. Là fors, là ù chet [tombe] li degoz, Girrai [je serai gisant], là ert mis [mon] monumens
, Benoit de Sainte-Maure, Chron. dans RAYNOUARD.
XIIIe s. Es degouz des fluns de paradis s'esleecera la terre germanz
, Psautier, f° 75. Es viles campestres nul ne pot mesonner si près de moi, que li degous de me [ma] meson ne me demeurt toz franz
, Beaumanoir, XXIV, 22.
XVIe s. Chappons roustiz avecques leur degoust
, Rabelais, Pant. IV, 59. Par le degout des larmes que je pleure
, Du Bellay, J. II, 17, verso. Quand le degout d'une pluie dorée
, Du Bellay, J. VI, 63, recto. L'esprit humain, un degoust de l'immortelle substance
, Charron, Sagesse, p. 101, dans LACURNE.
ÉTYMOLOGIE
Voy. DÉGOUTTER ; norm. dégout, eau qui tombe de la gouttière ; provenç. degot.