« dégoûtant », définition dans le dictionnaire Littré
dégoûtant
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
dégoûtant, ante
(dé-goû-tan, tan-t') adj.
- 1Qui inspire du dégoût. Malpropreté dégoûtante. Des injures dégoûtantes.
Voilà une malade qui n'est pas tant dégoûtante, et je tiens qu'un homme sain s'en accommoderait assez
, Molière, Méd. malgré lui, II, 6.Le blanc et le rouge les rend affreuses et dégoûtantes
, La Bruyère, III.Sa femme était jeune et belle, lui vieux et dégoûtant
, Hamilton, Gramm. 9.Il faut disputer sans interruption à des reptiles dégoûtants des récoltes achetées par les travaux les plus assidus
, Raynal, Hist. phil. XII, 27. - 2 Fig. Qui inspire de la répugnance, de l'aversion.
Ne concevez-vous point ce que, dès qu'on l'entend, Un tel mot [mariage] à l'esprit offre de dégoûtant ?
Molière, F. sav. I, 1.L'agitation des parties et des plaisirs rend la retraite plus dégoûtante
, Massillon, Car. Dégoûts.Il [le monde] met tout en œuvre afin que le saint ministère leur devienne [aux ministres de la religion] aussi dégoûtant qu'il est odieux à lui-même
, Massillon, Confér. Zèle contre les vices.Tout le détail de la vie religieuse n'est qu'une suite d'occupations dégoûtantes qui ne font que diversifier son ennui [de la religieuse infidèle]
, Massillon, Profess. relig. 2.Notre cœur, pas encore corrompu par un long usage des plaisirs, ne trouvait pas la piété si dégoûtante
, Massillon, Panégyr. Ste Agnès.Le monde tout seul est trop triste et trop dégoûtant pour nous plaire
, Massillon, ib. St Benoît. - 3 Familièrement, décourageant, rebutant. Cela est dégoûtant.