Jean SÉNEBIER, auteur cité dans le Littré
SENNEBIER (1742-1809)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SENNEBIER a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Jean SÉNEBIER
Voici un tirage aléatoire parmi ses 97 citations dans le Littré.
Les produits volatils disparaissent par l'évaporation dans les changements de vaisseaux, par l'absorption dans les milieux qu'ils traversent.
Ess. art d'observ. t. III, p. 118 (volatil, ile)On se persuade de même la nécessité de l'air pour tirer des étincelles d'un caillou avec un briquet, parce qu'il n'y a point de scintillation dans le vide lorsque le caillou y est frappé.
Art d'observ. t. III, p. 26, dans POUGENS (scintillation)La planète Herschell et ses satellites, la planète Piazzi, le platine… sont autant de découvertes qui en font soupçonner encore.
Ess. art observ. t. II, p. 183, dans POUGENS (platine [2])Fontenelle admira Newton ; mais il n'eut pas le courage d'abandonner les romans de Descartes.
Ess. art d'observ. t. I, p. 91, dans POUGENS (roman [2])Un des exemples les plus remarquables et les plus heureux de patience offert dans l'observation de la nature, c'est celui de Bonnet, qui vit et éleva la neuvième génération d'un puceron né sans accouplement.
Ess. art d'observ. t. I, p. 240, dans POUGENS (puceron)Ce génie vaste [Aristote] avait eu des idées sur le sexualisme des plantes.
Ess. art d'obs. t. III, p. 143, dans POUGENS (sexualisme)Il faut les répéter [les observations météorologiques] en divers lieux dans le même temps et avec les mêmes instruments ; tel était le but de l'Académie météorologique de Manheim et de l'électeur palatin, qui ont fourni généreusement de bons instruments aux physiciens dans les quatre parties du globe.
Ess. sur l'art d'observ. 2<sup>e</sup> part. chap. 10 (météorologique)Les nomenclatures sont indispensables malgré leurs imperfections ; comment se reconnaître au milieu de cette foule d'êtres différents ?
Ess. sur l'art d'observer, t. II, p. 49, dans POUGENS. (nomenclature)Réaumur apprend le procédé des teignes pour allonger et élargir leurs fourreaux, en plaçant celles qui avaient des tuyaux faits aux dépens d'une étoffe blanche, sur une étoffe rouge.
Ess. art. d'obser. t. I, p. 263, dans POUGENS (teigne)Les faits qui semblent isolés et qu'on ne peut rattacher à rien doivent irriter l'émulation ; pourquoi seraient-ils plus invincibles que ceux qu'on est parvenu à dévoiler ?
Ess. art d'obs. t. I, p. 392, dans POUGENS (rattacher)Il fallait du courage, comme Storch, pour essayer sur soi-même les poisons [ciguë] qu'il voulait offrir aux autres comme des spécifiques.
Art d'observ. t. I, p. 420, dans POUGENS (poison)Avant les expériences de Franklin sur l'électricité, on se faisait des idées bien fausses du tonnerre.
Ess. art d'obs. t. III, p. 7, dans POUGENS (tonnerre)L'esprit systématique est bien plus dangereux que les systèmes.
Ess. art d'obs. t. II, p. 314, dans POUGENS (systématique)Spallanzani démontre que la digestion est produite par un suc de l'estomac qui dissout les aliments, et que la trituration ne saurait en être la cause.
Ess. art d'obs, t. I, p. 47, dans POUGENS (trituration)Duhamel a laissé macérer une poire dans l'eau pendant deux ans pour en faire l'anatomie.
Art d'observ. t. I, p. 238, dans POUGENS (poire)Quand on considère l'évaporation des eaux de la mer comme la source des rivières.
Ess. art d'obs. t. II, p. 76, dans POUGENS (rivière)Duhamel planta un arbre les branches en terre et les racines en l'air, il vit alors les racines métamorphosées en branches et les branches en racines.
Ess. art d'obs. t. I, p. 327, dans POUGENS (racine)Hippocrate, le père des observateurs philosophes, avait bien senti que la vie était courte, et que l'art était aussi long à apprendre qu'à pratiquer.
ib. t. I, p. 297 (observateur, trice)La première règle de la synthèse consiste à définir avec soin les termes qu'on emploie.
ib. p. 298 (synthèse)L'observation est ce regard réfléchi que l'âme porte par le moyen des sens sur les objets qui l'occupent, pour acquérir une connaissance exacte de leurs qualités, de leurs effets, de leurs rapports et de leurs causes.
Essai sur l'art d'observer, t. I, p. 24 (observation)