Antoinette DESHOULIÈRES, auteur cité dans le Littré
DESHOULIÈRES (1634-1694)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DESHOULIÈRES a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Antoinette DESHOULIÈRES
Voici un tirage aléatoire parmi ses 113 citations dans le Littré.
Ce nouvel Ixion n'embrasse que de l'air.
Poés. Réflexions morales. (nouveau ou, devant une voyelle ou une h muette, nouvel, nouvelle)L'amour-propre est, hélas ! le plus sot des amours.
t. I, p. 103 (sot, otte)L'ambitieux, courbé sous le fardeau des ans, De la fortune encore écoute les promesses.
Poésies, t. I, p. 171, dans POUGENS (courbé, ée)À prix d'argent l'auteur comme le sot Boit sa chopine et mange son gigot.
dans RICHELET (chopine)Ruisseau, nous paraissons avoir un même sort : D'un cours précipité nous allons l'un et l'autre, Vous à la mer, nous à la mort.
Poés. t. I, p. 130 (précipité, ée)Elle papillonne toujours, Me disait ce grand homme, et rien ne la corrige.
Poésies, t. II, p. 76 (papillonner)Lorsque les ordres absolus De l'être indépendant qui gouverne le monde.
t. I, p. 131 (indépendant, ante)Et d'ailleurs il n'est pas si facile qu'on pense D'être fort honnête homme et de jouer gros jeu.
t. I, p. 106 (gros, osse)Moi dévote ! qui, moi ? m'écriai-je à mon tour, L'esprit blessé d'un terme employé d'ordinaire Lorsque d'un hypocrite on parle sans détour.
au P. de la Chaise. (dévot, dévote)Vers les dangereuses langueurs Vous avez une douce pente ; Vous soupirerez des malheurs Dont vous paraissez ignorante.
Poés. t. II, p. 23 (soupirer)Hélas ! petits moutons que vous êtes heureux ! Vous paissez dans nos champs, sans souci, sans alarmes.
les Moutons (mouton)Bonjour, le plus gras des tou-tous ; Si par hasard mon amitié vous tente, Je vous l'offre tendre et constante ; C'est tout ce que je puis pour vous.
I, 165 (tou-tou)Si je pouvais trouver d'assez noires couleurs, Que j'aimerais à faire une fidèle image Du fond de leurs perfides cœurs !
Épître chagrine au T. R. P. de la Chaise. (noir, oire)Nul n'est content de sa fortune, Ni mécontent de son esprit.
Réflex. 8 (nul, nulle)Quelque puissant qu'on soit en richesse, en crédit, Quelque mauvais succès qu'ait tout ce qu'on écrit, Nul n'est content de sa fortune, Ni mécontent de son esprit.
Poés. t. I, p. 103 (mécontent, ente)La seule fuite, Iris, nous garantit ; C'est le parti le plus utile à prendre Contre l'amour.
dans RICHELET (fuite)Illustre protecteur des Filles de mémoire… Colbert dont les travaux, des ans victorieux, De miracles divers enrichiront l'histoire.
t. I, p. 8 (victorieux, euse)Il est facile de… Il n'est pas si facile qu'on pense D'être fort honnête homme et de jouer gros jeu.
Réflex. XI (facile)Homme, vante moins ta raison… Aussi faible que toi, dans ta jeune saison Elle est chancelante, imbécile.
Réfl. diverses, XII (saison)Je ne saurais vous approcher… Si vous pouviez savoir les affligeants discours… Vous seriez moins impraticable.
t. II, p. 59 (impraticable)