Antoinette DESHOULIÈRES, auteur cité dans le Littré
DESHOULIÈRES (1634-1694)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme DESHOULIÈRES a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Aucune œuvre identifiée, le travail d'identification des œuvres reste à faire sur cet auteur.
Quelques citations de Antoinette DESHOULIÈRES
Voici un tirage aléatoire parmi ses 113 citations dans le Littré.
[Troupeau] Vous qui, gras et beau, Me donniez sans cesse, Sur l'herbette épaisse, Un plaisir nouveau.
t. II, p. 88 (herbette)Vers les dangereuses langueurs Vous avez une douce pente ; Vous soupirerez des malheurs Dont vous paraissez ignorante.
Poés. t. II, p. 23 (soupirer)Quand le sort t'a laissé compter cinquante hivers.
t. I, p. 105 (hiver)Avecque quatorze ans écrits sur le visage, Il vous ferait beau voir prendre un air sérieux ; Ne renversez point l'ordre établi par l'usage ; Hé que peut-on faire de mieux Que de folâtrer à votre âge ?
Lett. à Mme Dusse, t. II, p. 76 (quatorze)Le désir de gagner qui nuit et jour occupe Est un dangereux aiguillon ; Souvent, quoique l'esprit, quoique le cœur soit bon, On commence par être dupe, On finit par être fripon.
Réflexions diverses. (dupe)…Il ne faut pas toujours Juger de ce qu'on sent par ce qu'on fait paraître.
Poésies, t. II, p. 137 (paraître)En face on vous dira que les vôtres [ouvrages] sont beaux, Et l'on poussera l'imprudence Jusques à vous presser d'en dire des morceaux.
Épître chagrine à Mlle **. (morceau)Pourrez-vous toujours voir votre cabinet plein Et de pédants et de poëtes, Qui vous fatigueront avec un front serein Des sottises qu'ils auront faites ?
Poés. t. I, p. 38 (sottise)Que votre éclat est peu durable, Charmantes fleurs, honneur de nos jardins.
dans RICHELET (fleur)Grands savantas, nation incivile, Dont Calepin est le seul ustensile.
Poésies, t. I, p. 82 (ustensile)De tous les petits soins il devient incapable : Un amant sûr d'être aimé Cesse toujours d'être aimable.
Poés. t. I, p. 68 (soin)Bonjour, le plus gras des tou-tous ; Si par hasard mon amitié vous tente, Je vous l'offre tendre et constante ; C'est tout ce que je puis pour vous.
I, 165 (tou-tou)Quel plaisir pour moi, quelle joie De démasquer des scélérats, à qui le vrai mérite est tous les jours en proie !
dans RICHELET (démasquer)Ruisseau, nous paraissons avoir un même sort ; D'un cours précipité nous allons l'un et l'autre, Vous à la mer, nous à la mort.
Ruisseau, idylle. (ruisseau)Vous dont la piété solide, Loin d'étaler aux yeux de fastueux dehors Et d'avoir d'indiscrets transports, Est pour juger autrui toujours lente et timide.
Ép. chagrine au P. de la Chaise. (fastueux, euse)Suffit qu'en bel esprit on vous ait érigé, Pour ne pouvoir prétendre à la moindre fortune.
Poés. t. I, p. 37 (suffire)Et d'ailleurs il n'est pas si facile qu'on pense D'être fort honnête homme et de jouer gros jeu.
Réflex. div. XI (jeu)Une chatte fut la figure Que prit la reine des amours ; Et, comme elle est bonne princesse, Pour éviter l'oisiveté, Elle contenta la tendresse D'un jeune chat épris de sa beauté.
Poésies, t. II, p. 170 (princesse)On refuse aux vivants des temples Qu'on leur élève après leur mort.
t. II, p. 104 (vivant, ante)Galants fieffés, donneurs de gabatine, J'ai beau prêcher qu'on risque à vous ouïr.
t. I, p. 147 (gabatine)