« syndic », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
syndic
- 1Celui qui est élu pour prendre soin des intérêts d'un corps, d'une réunion de créanciers, etc. Le syndic des agents de change ; syndic en titre d'office ; syndic honoraire. Il y a des syndics dans les sociétés ouvrières.
Au milieu de tous ces troubles [la Fronde], la noblesse s'assembla en corps aux Augustins, nomma des syndics…
, Voltaire, Louis XIV, 4.Syndics provisoires, syndics nommés par le tribunal de commerce sur la présentation des créanciers d'une faillite dans leur première assemblée ; syndics définitifs, syndics nommés par les créanciers de la faillite, après vérification des créances et refus de concordat.
- 2 Terme de marine. Employé chargé, dans chaque commune d'un quartier maritime, d'aider le sous-commissaire des classes.
- 3Syndic d'arrosage, fonctionnaire chargé, dans le Dauphiné et le Valais, de diriger les eaux de manière que, sous la forme d'irrigations, elles ne nuisent à personne et profitent à tous.
- 4Premier magistrat de Genève.
À la tête de la république [de Genève] sont quatre syndics, qui ne peuvent l'être qu'un an
, D'Alembert, Gouv. Genève.
HISTORIQUE
XVIe s. … comme si, luy present, il eust pensé avoir un syndique, qui lui eust contrerollé son authorité, il fut bien aise de les laisser aller
, Amyot, Cat. d'Utiq. 20. Et ainsi, en voulant faire l'habile et le syndic de nature, tu [homme] demeures le seul sot au monde
, Charron, Sagesse, I, 1.
ÉTYMOLOGIE
Provenç. sindic ; espagn. sindico ; ital. sindaco ; du lat. syndicus, avocat ou délégué d'une ville, qui est le grec σύνδιϰος, de σὺν, avec, et δίϰη, justice. Le XVIe siècle et même le XVIIe siècle au commencement avaient un verbe syndiquer, qui voulait dire censurer, critiquer.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
SYNDIC. Ajoutez :HISTORIQUE
Ajoutez : XVe s. Humble supplication de nos chiers et bien amez les chappitre, cinditz, conseil et communaulté de la ville et cité de Geneve
, Lett. de Charles VII, 1455 (collationnée sur l'original par M. Eugène Ritter, professeur à Genève)