« roquet », définition dans le dictionnaire Littré
roquet
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
roquet [1]
(ro-kè ; le t ne se prononce pas et ne se lie pas ; au pluriel, l's se lie : des ro-kè-z aboyants) s. m.
- 1Sorte de petit chien à oreilles droites.
Un petit roquet des plus gentils qu'elle a pris en amitié
, Lesage, Diabl. boit. 16.Le roquet est un double métis qui vient du doguin et du petit danois
, Buffon, Quadrup. t. I, p. 371. - 2 Fig. et familièrement. Homme comparé à un petit chien.
Cinquante freluquets, Comme autant de roquets, Cherchant à mordre, Sont contre moi lâchés
, Fav. Ninette, II, 9.Mme… trop entourée de ses jeunes roquets, n'avait guère le temps de m'agacer
, Rousseau, Conf. VI.Les roquets de la littérature le recherchaient beaucoup
, Grimm, Corresp. t. II, p. 294.C'est un roquet qui aboie, se dit d'un homme sans valeur qui profère des paroles insultantes.
Depuis Œdipe, il [St-Hyacinthe] m'a toujours suivi comme un roquet qui aboie après un homme qui passe sans le regarder
, Voltaire, Lett. Berger, 16 févr. 1739.
ÉTYMOLOGIE
Chevallet le tire de l'anc. allem. rakel, reckel, chien. Étymologie douteuse. Faut-il en rapprocher le poitevin roquer, faire un bruit de mâchoires, 2.