« pectoral », définition dans le dictionnaire Littré

pectoral

Définition dans d'autres dictionnaires :

Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

pectoral, ale [1]

(pè-kto-ral, ra-l') adj.
  • 1Qui concerne la poitrine.

    Croix pectorale, celle que les évêques portent sur la poitrine.

    Terme d'anatomie. Muscles pectoraux, ou, substantivement, les pectoraux, muscles qui s'attachent à la poitrine. L'oiseau a les muscles pectoraux beaucoup plus charnus et plus forts que l'homme ou que tout autre animal, Buffon, Ois. t. I, p. 20. Le grand pectoral, muscle qui de la moitié interne de la clavicule, de la face antérieure du sternum et des cartilages des six premières vraies côtes, va se fixer à l'humérus. Petit pectoral, muscle situé sous le grand pectoral. Pectoral interne, muscle situé derrière le sternum.

    Se dit, en zoologie, des mamelles qui ont leur siége à la poitrine, comme chez l'homme ; et, dans les poissons, des nageoires qui représentent les membres thoraciques des autres animaux vertébrés.

    S. m. pl. Les pectoraux, division des poissons appelés plus communément thoraciques.

  • 2 Terme de médecine. On appelle pectoraux, les médicaments qu'on regarde comme étant propres à combattre les affections des poumons. Julep pectoral.

    Terme de pharmacie. Espèces pectorales, les feuilles sèches de capillaire du Canada, de véronique, d'hysope et de lierre terrestre, mélangées par parties égales en poids. Les quatre fleurs pectorales sont : les fleurs de mauve, de violette, de bouillon blanc et de coquelicot. Les quatre fruits pectoraux sont : les dattes, les jujubes, les figues et les raisins.

  • 3Bon pour la poitrine. Ce vin est léger et pectoral.

HISTORIQUE

XVe s. Non plaise à Dieu, j'en invoque par deprecation sa pectorale misericorde, Chastelain, Chron. Él. du bon duc Philippe.

XVIe s. Le muscle qui meine le bras vers le thorax, nommé pectoral, Paré, I, 8. Es affections pectorales, Paré, IV, 15. Decoction pectorale, Paré, XXV, 37.

ÉTYMOLOGIE

Lat. pectoralis, de pectus, poitrine (voy. PIS, s. m.).