« mondanité », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
mondanité
- État de ce qui appartient au monde.
L'Évangile, le christianisme n'est en nos mœurs qu'à demi ; nous cousons à cette pourpre royale un vieux lambeau de mondanité
, Bossuet, Sermons, Intégrité de la pénit. 3.Faire profession de mondanité où vous l'aviez faite de christianisme
, Massillon, Carême, Temples.Vanité mondaine.
Vous vivez toujours dans les mêmes illusions, toujours dans les mêmes dérèglements, toujours dans les mêmes distractions et les mêmes mondanités
, Bourdaloue, Dim. de la Sexagés. Dominic. t. I, p. 420.On y apporte toutes les dispositions d'une mondanité voluptueuse
, Bourdaloue, Exhort. char. env. les pauvres, t. I, p. 55.Je me sentis étourdi d'une vapeur de joie, de gloire, de fortune, de mondanité, si on veut bien me permettre de parler ainsi
, Marivaux, Pays. parv. 5e part.
HISTORIQUE
XVe s. Et n'y a celui qui ne tende à suivir la mondanité
, Coquillart, Plaidoyer de la simple et de la rusée.
XVIe s. Quant à celui qui en tout temps s'encline à se baigner dans la mondanité
, Marot, I, 301. Rolandine qui avoit esté toujours plus reprise de ses austerités que de ses mondanités, dit…
, Marguerite de Navarre, Nouv. XX. Elle s'adonna du tout au service divin, fuyant toute compagnie de mondaineté
, Marguerite de Navarre, ib. XXX. Ceux qui ont esté du bon temps n'ont pas veu les mondanitez que nous voyons aujourd'hui
, H. Estienne, Apol. pour Hérod. p. 14.
ÉTYMOLOGIE
Mondain.