« malveillance », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
malveillance
- Mauvaise volonté pour quelqu'un.
Ce qui le mit dans la malveillance d'une infinité de personnes
, La Mothe le Vayer, Vertu des païens, II, Épicure.Absolument. Mauvaise disposition pour le gouvernement. La malveillance a fait courir les bruits les plus alarmants.
REMARQUE
Malherbe a encore dit malveuillance… Las de perpétuer Une si longue malveuillance, III, 2. C'était la bonne forme (voy. MALVEILLANT).
HISTORIQUE
XIIIe s. Je lo [conseille] que vous lui requerés Qu'il vous perdoint sa malvoillance Par amors et par acordance
, la Rose, 3152. Jà soit ce que j'en aie vostre maleweillance
, Rec. des hist. de France, t. III, p. 191.
XVe s. Afin que à ceste cause le roy les prinst en sa mal-veillence, et les dechassast de son service
, J. de Troyes, Chroniq. 1465.
XVIe s. On tient que l'un et l'autre à la fin encourut la haine et malvueillance de ses concitoyens
, Amyot, Thés. 2.
ÉTYMOLOGIE
Provenç. malvolensa ; espagn. malevolencia ; ital. malivoglienza ; du lat. malevolentia (voy. MALVEILLANT).
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
MALVEILLANCE. - HIST. Ajoutez : XIIe s. Entr'eus n'aveit n'ire n'esmais, Dissension ne mauvoillance
, Benoit de Sainte-Maure, Chronique, t. II, p. 166, V. 20243.