« lionceau », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
lionceau
- Le petit d'un lion.
Un lionceau qui rugit en voyant sa proie
, Sacy, Bible, Machab. I, III, 4.Le lionceau devint vrai lion ; le tocsin Sonne aussitôt sur lui ; l'alarme se promène De toutes parts…
, La Fontaine, Fabl. XI, 1.Fig.
On en forme [des hommes de guerre], selon l'expression de l'Écriture, de jeunes lionceaux que l'on accoutume de bonne heure et que l'on dresse de loin à piller, à dévorer les hommes, â faire des veuves et des malheureux, à dépeupler les villes
, Rollin, Hist. anc. Préface.Terme d'armoiries. Se dit des lions d'armoiries, quand l'écu en porte plus de trois. Semé de lionceaux.
HISTORIQUE
XIIe s. Come li leoncels coroit, quant aloit proier [faire proie]…
, Machab. I, 3. Si ert mis escuz [mon escu] od leunceaus D'or, en azor faiz e assis
, Benoit de Sainte-Maure, V. 34712.
XVIe s. Des champs massyliens la plus cruelle fere Entre ses lionceaux dans un roc l'allaita
, Ronsard, 140.
ÉTYMOLOGIE
Diminutif de lion ; provenç. leonel ; espagn. leoncillo ; ital. leoncello.