« irréligion », définition dans le dictionnaire Littré

irréligion

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irréligion

(i-rré-li-ji-on. Voy. pour l'accent la remarque à IRRÉLIGIEUSEMENT ; il vaut mieux prononcer i-rre-li-ji-on) s. f.
  • Manque de religion. La négligence qu'on apporte à communier mène à l'impiété et à l'irréligion, Arnauld, Fréquente communion, Préface. Dieu même n'a pas dédaigné de punir l'irréligion des peuples qui profanaient les temples qu'ils croyaient saints, Bossuet, Polit. VII, II, 3. Ces héros de l'ancien Testament qui se faisaient un mérite de pratiquer leur religion à la face même de l'irréligion, Bourdaloue, Respect hum. 2e avent, p. 382. Partout la piété des justes est blessée par les discours de l'irréligion, Massillon, Carême, Avenir. Quel scandale en effet qu'un soupçon d'irréligion, jeté sur l'auteur de la Démonstration évangélique ? D'Olivet, Hist. Acad. t. II, p. 409, dans POUGENS. À ces trois points se rapportent toutes les accusations d'irréligion et de persécution dont on voudrait flétrir l'intégrité, la sagesse et l'orthodoxie de vos représentants, Mirabeau, Collection, t. V, p. 265.

HISTORIQUE

XVIe s. Vous accusez de connivence, lacheté et irreligion les plus saints et fervens serviteurs que Dieu ait eus en Israel, St François de Sales, dans le Dict. de DOCHEZ.

ÉTYMOLOGIE

Lat. irreligionem, de in… 1, et religio, religion.