« départie », définition dans le dictionnaire Littré
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départie
- Départ, action de partir.
Que l'extrême regret ne m'ait point empêché De me laisser résoudre à cette départie…
, Malherbe, V, 16.Cruelle départie, Malheureux jour ! Que ne suis-je sans vie Ou sans amour
, dans la chanson Charmante Gabrielle, attribuée à Henri IV.Terme vieilli.
HISTORIQUE
XIe s. Mout ainz le vespre gref [grief] ert [sera] la departie
, Ch. de Rol. CXXIX. S'onques nuls homs por dure departie Ot cuer dolent, je l'aurai par raison
, Couci, XXIV. Ahi ! amours, com dure departie Me conviendra faire de la meilleur Qui onques fust aimée ne servie
, Quesnes, Romancero, p. 93.
XIIIe s. Biaus très dous fius, coment pora li miens cuers endurer la departie de moi et de vous ?
Chron. de Rains, 198. Li evesques del Pui de bien faire lor prie, La porte lor ouvri el non sainte Marie, De l'aive beneoite lor fait grant departie [distribution]
, Ch. d'Ant. VIII, 193. Ceste departie [partage] ne se pot fere sans l'acort des deus parties
, Beaumanoir, XVIII, 21.
XVe s. Assez tost après sa revenue en France, et la departie des osts dessus dits
, Froissart, I, I, 212.
ÉTYMOLOGIE
Départi ; provenç. departida, departia.