« appellation », définition dans le dictionnaire Littré
appellation
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
appellation
(a-pèl-la-sion ; en poésie, de cinq syllabes) s. f.
- 1Appel à haute voix. Appellation des lettres de l'alphabet, action d'appeler les lettres de l'alphabet.
- 2 Terme de palais. Appel d'un jugement. La cour a mis l'appellation au néant.
Les plébéiens établirent que ce serait devant eux que les appellations seraient portées
, Montesquieu, Esp. XI, 18. - 3Nom donné à une chose.
C'est un coteau à qui l'on fera porter quelques-unes de ces douces appellations de la patrie
, Chateaubriand, Génie, I, V, 4.Hélas ! j'ai vu s'animer de mille appellations charmantes les arbres, les fontaines
, Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virg.
HISTORIQUE
XIIe s. Obedience offristes ainz e subjectiun ; En refui de ço faites puis appellatiun
, Th. le mart. 85.
XIVe s. Et pour ce que l'appellacion et notacion est faite selon le plus…
, Oresme, Eth. 278.
XVIe s. Ils en appelloyent à Rome ; et les evesques estoient plus convoiteux de recevoir telles appellations qu'il n'eust esté de besoin
, Calvin, Inst. 904. Les appellations sont personnelles
, Loysel, 878. Il prolongea par refus et appellations, selon les advis [des avocats]
, D'Aubigné, Hist. I, 102.
ÉTYMOLOGIE
Provenç. appellation ; espagn. apelacion ; ital. appellazione ; d'appellationem (voy. APPELER).