« acquis », définition dans le dictionnaire Littré
acquis
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
acquis, ise
(a-kî, kî-z') part. passé d'acquérir
- 1Richesses bien acquises. Terre acquise à prix d'argent. Amitié acquise. Crédit subitement acquis. L'impunité leur fut acquise.
Il est vrai, dit-on, cette somme lui est due, et ce droit lui est acquis ; mais je l'attends à cette petite formalité…
, La Bruyère, 14.Et plus le bien qu'on quitte est noble, grand, exquis, Plus qui l'ose quitter, le juge mal acquis
, Corneille, Cinna, II, 1.Surtout ce privilége acquis aux grandes âmes
, Corneille, Sert. III, 4.Et de toute la gloire acquise à ses travaux
, Corneille, Nic. I, 1.Prince digne en effet d'un trône acquis sans crime
, Corneille, Héracl. I, 5.C'est un bien mal acquis que j'aime mieux vous rendre
, Corneille, Nic. I, 2.Mes exploits près du roi parleront pour moi-même ; Il me rendra l'estime acquise à mon devoir
, Voltaire, Zaïre, II, 3. - 2Dévoué. Cet homme vous est acquis.
Assurez-vous sur moi, je vous suis tout acquise
, Corneille, Sert. II, 1.Vous savez comme quoi je vous suis toute acquise
, Corneille, Rod. I, 5.Je vous suis trop acquis pour vous pouvoir sans peine Faire savoir, seigneur, le sujet qui m'amène
, Rotrou, Bél. V, 2.L'archevêque de Reims vous est fort acquis
, Sévigné, 168.Je vous assure que vous n'avez pas de serviteur plus acquis que moi
, Sévigné, 4.Vous n'avez point d'ami plus fidèle ni de serviteur plus acquis
, Bossuet, Lett. abb. 9.Veulent-ils se les attacher ? ils leur sont déjà acquis autant qu'ils peuvent l'être
, Montesquieu, L. pers. 124.Vous direz à Son Excellence que je lui suis acquis
, La Fontaine, Petit ch.J'ignore ses complots, mais on sait que dans Pise Du prince à ses désirs l'âme était toute acquise
, Ducis, Rom. I, 1. - 3Obtenu par l'étude, le travail, par opposition à naturel. Qualités acquises. Dans certains fruits la douceur du goût est acquise. Grâce de langage naturelle et non acquise.