CHRESTIEN DE TROYES, auteur cité dans le Littré

CHRESTIEN DE TROYES (1135?-1183?)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme CHRESTIEN DE TROYES a été choisie.

54 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Yvain ou le Chevalier au lion 1176 19 citations

Quelques citations de CHRESTIEN DE TROYES

Voici un tirage aléatoire parmi ses 54 citations dans le Littré.

  1. Tozjorz la fit garder en chambre Plus por peor que por le hasle.
    Cliget, dans HOLLAND, Chrestien, p. 48 (hâle)
  2. Le duel [deuil], l'esvanuiscement, Tout ferai savoir à la gent.
    Perceval, v. 335, dans POTVIN (évanouissement)
  3. Plus a paroles au plain pot De vin qu'an un mui de cervoise [le vin fait plus parler que la bière].
    Chev. au Lyon, V. 590 (pot)
  4. Car d'ax [eux] meïsmes sont si chaut Lor hauberc, que li suens [le sien] ne vaut à chascun gueres plus d'un froc.
    Chev. au lyon, v. 843 (froc)
  5. De la forest en une lande Entrai, et vi une bretesche à demie liue galesche.
    Chev. au lyon, v. 188 (gallique [1])
  6. Home qu'an [on] ne puet [peut] chastier [corriger], Devroit an au mostier lier, Come desvé, devant les prones.
    Chev. au lyon, v. 625 (prône)
  7. Qui petit seme petit keult [colligit, recueille].
    dans LEROUX DE LINCY, Prov. t. I, p. 85 (semer)
  8. As oroilles vient la parole, Ausi come li vanz qui vole, Mes n'i areste ne demore, Se li cuers [cœur] n'est si esveilliez Qu'au prendre soit apareilliez.
    Chev. au lyon, v. 157 (éveiller)
  9. Toz jors doit puir [puer] li fumiers, Et felons enuier et nuire.
    Chev. au lyon, v. 115 (fumier)
  10. [Dans l'été] Que reclarcist li dois en la fontaine, Couci, XIII. Les oreilles sont voie et dois Par où vient jusqu'au cuer la voix.
    dans LACURNE (doit ou dois [2])
  11. La bele, des nompers la flour, Ne faites vostre pris mentir, Par trop merci contre-tenir.
    poésies mss avant 1300, t. III, p. 1265, dans LACURNE (mentir [1])
  12. Et les nues tot mesle mesle Gitoient pluie, noif et gresle.
    Chev. au lyon, V. 441 (grêle [2])
  13. Quant li dous estés decline, Que [je] voi faillir foille et flour.
    dans HOLLAND (décliner)
  14. Or est amors tornée à fable, Por ce que cil qui rien n'en santent, Dient qu'il aiment, mais il mantent ; Et cil fable et mançonge en font, Qui s'an vantent et droit n'i ont.
    Cheval. au Lyon, V. 24 (sentir)
  15. Chevax [ils] poignent et lances beissent, Un petit les ont aloigniées, Tant que par les quamois [feutres en peau de chamois] les tiennent.
    Chev. au lion, V. 2246 (chamois)
  16. Voirs est [il est vrai] c'amours est grans douçours, Quant doi cuer [deux cœurs] sont un sans partir.
    dans HOLLAND, p. 233 (un, une)
  17. Molt est, qui aimme, obeissanz, Et molt fet tost et volentiers Ce que s'amie doie plaire.
    dans Guillaume d'Engleterre, publié par FR. MICHEL, v. 3798 (obéissant, ante)
  18. Car si les ont harigotés [ils ont tellement mis en pièces les boucliers].
    Chev. au lyon, V. 829 (haricot [1])
  19. Cos [coup] d'espée garist et sainne Mult tost, des que mires [le médecin] i painne ; Et la plaie d'amors anpire, Quant ele est plus pres de son mire.
    dans HOLLAND, p. 268 (épée)
  20. Ostez, sire [c'est-à-dire cessez, sire]…
    Erec, v. 4793 (ôter)