Mathurin Jacques BRISSON, auteur cité dans le Littré

BRISSON (1723-1806)

Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme BRISSON a été choisie.

138 citations dans le Littré

Œuvres citées dans le dictionnaire Littré

Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.

Titre de l'œuvre Date de parution Citations
Traité élémentaire de physique 1789-1803 121 citations

Quelques citations de Mathurin Jacques BRISSON

Voici un tirage aléatoire parmi ses 138 citations dans le Littré.

  1. L'expérience a appris qu'un orifice circulaire d'un pouce de diamètre percé dans une mince paroi, sous quatre pieds de charge, fournit dans une minute de temps 5436 pouces cubes d'eau.
    Traité de phys. t. I, p. 292, dans POUGENS (orifice)
  2. On sait qu'un corps plongé dans l'eau déplace un volume d'eau parfaitement égal au sien.
    Traité de phys. t. I, p. 273 (volume)
  3. Le treuil ou tour, l'une des six machines réputées simples, est un arbre ou cylindre qui tourne sur son axe soutenu sur deux points fixes.
    Traité de phys. t. I, p. 381 (treuil)
  4. La vis d'Archimède est fort propre à élever une grande quantité d'eau avec une très petite force ; c'est pourquoi elle peut être très utile pour vider des lacs et des étangs.
    Traité de phys. t. I, p. 406 (vis [1])
  5. Si l'on applique l'un sur l'autre deux verres épais et colorés l'un en rouge, l'autre en vert, ils produiront une opacité parfaite, quoique chacun d'eux, pris séparément, soit transparent.
    Traité de phys. t. II, p. 360, dans POUGENS (opacité)
  6. Il n'y a que cette divisibilité en parties extrêmement ténues qui puisse être prouvée par l'expérience.
    Traité de phys. t. I, p. 5 (ténu, nue)
  7. On pourrait soupçonner que l'orangé, le vert et l'indigo ne sont pas des couleurs primitives, et qu'elles sont produites par le mélange de celles qui les avoisinent de part et d'autre [dans ce spectre solaire] ; mais Newton s'est assuré que ces trois couleurs sont primitives comme les quatre autres.
    ib. t. II, p. 372 (orangé, ée)
  8. Les gaz hydrogènes connus sous le nom de gaz inflammables se trouvent naturellement dans les vases des eaux bourbeuses et des marais.
    Traité de phys. t. II, p. 70 (vase [1])
  9. Ce sont l'inclinaison de la terre au plan de l'écliptique et son parallélisme constant qui occasionnent les changements des saisons.
    Traité de phys. t. III, p. 137 (saison)
  10. Lorsque la liqueur est visqueuse, comme la bière, les bulles d'air, ne pouvant crever leurs enveloppes, emportent, en s'élevant, la liqueur en forme de mousse.
    Traité de physique, t. II, p. 139, dans POUGENS (mousse [3])
  11. Ces pointes, paraissant avoir la propriété de soutirer, en quelque façon, l'électricité d'un conducteur, ont fait imaginer à M. Franklin de soutirer, par le même moyen, l'électricité d'un nuage orageux ; voilà l'origine des paratonnerres.
    Traité de phys. t. III, p. 355, dans POUGENS (paratonnerre)
  12. Le premier changement qui arrive à un corps exposé à l'action de la matière de la chaleur est la raréfaction de sa masse.
    Traité de phys. t. II, p. 241 (raréfaction)
  13. Le télescope astronomique fait voir les objets renversés ; ce qui est tout à fait indifférent, quand on observe des corps ronds tels que sont les corps célestes.
    ib. p. 475 (télescope)
  14. La vitesse d'un corps qui se meut est la faculté qu'il a de parcourir un certain espace en un certain temps ; plus cet espace est grand, et ce temps court, plus la vitesse est considérable.
    ib. t. I, p. 62 (vitesse)
  15. On forme de l'orangé avec du rouge et du jaune, du vert avec du jaune et du bleu, de l'indigo avec du bleu et du violet.
    Traité de phys. t. II, p. 356 (orangé, ée)
  16. Il est démontré que la force nécessaire pour soutenir un poids par le moyen d'une moufle est au poids lui-même comme l'unité est au double du nombre des poulies mobiles, lorsque les directions des cordes sont bien parallèles entre elles.
    Traité de phys. t. I, p. 369, dans POUGENS (moufle [2])
  17. On appelle miroir un corps dont la surface est assez bien polie pour réfléchir avec régularité la plus grande partie des rayons de lumière qu'elle reçoit.
    Traité de phys. t. II, p. 296, dans POUGENS (miroir)
  18. Tous les corps qui tombent sous nos sens.
    Traité de phys. t. I, ch. 2, n° 6 (tomber)
  19. La vitesse absolue est celle d'un corps, considérée en elle-même… La vitesse relative est celle d'un corps, comparée avec celle d'un autre corps aussi en mouvement… On appelle vitesse respective celle avec laquelle deux corps s'éloignent l'un de l'autre d'un certain espace dans un temps déterminé.
    Tr. de ph. t. I, p. 65 (vitesse)
  20. On appelle système du monde l'assemblage et l'arrangement des corps célestes, et l'ordre selon lequel ces corps sont situés relativement les uns aux autres, et suivant lequel ils se meuvent.
    Traité de phys. t. III, p. 3 (système)