« ulcéré », définition dans le dictionnaire Littré

ulcéré

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

ulcéré, ée

(ul-sé-ré, rée) part. passé de ulcérer
  • 1Atteint d'ulcération. Sa main droite est toujours ulcérée, Bossuet, Lett. abb. 234.

    Fig. Une conscience ulcérée, une conscience pressée de remords.

  • 2 Fig. En proie à une souffrance morale. Nous nous plaignons… que le cœur est trop ulcéré pour sentir autre chose que ses propres malheurs, Massillon, Avent, Afflict.
  • 3Animé d'un ressentiment comparé à un ulcère. Crains des cœurs ulcérés… Idolâtres de Rome et cruels par devoir, Voltaire, Mort de Cés. I, 4. Il me paraît ulcéré de ce que je me suis adressé à vous et non pas à lui, Voltaire, Lett. d'Argental, 27 févr. 1765. L'homme le plus juste, quand il est ulcéré, voit rarement les choses comme elles sont, Rousseau, 1re lett. de la Mont. Jean-Baptiste Rousseau, ulcéré depuis plusieurs années contre l'Académie, dont ses satires lui avaient fermé la porte, D'Alembert, Élog. J. Ant. de Mesm.