« relevée », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
relevée
- Terme de procédure. Le temps de l'après-midi.
Le parlement ne répondit à cet arrêt du conseil que par un avis donné aux députés de se trouver à deux heures de relevée dans la salle de Saint-Louis
, Retz, II, 107.Audiences de relevée, celles qui se donnent dans l'après-midi.
HISTORIQUE
XIIIe s. Cel jur meïsme, ainz [avant] relevée, Fu la dame el vergié alée
, Marie de France, Gugemer. Avint un jur de relevée, Ke l'ure jà estoit passée, Ke li moine dussent lever
, Édouard le conf. V. 4379. Se li ajornemens est fes à relevée ou as vespres
, Beaumanoir, II, 32. Le soudanc venoit touz jours jouer aus eschez après relevée sur les nates qui estoient au piez de son lit
, Joinville, 213.
XIVe s. À le [la] relevée de medame la ducoise [la duchesse, accouchée d'un garçon]
, Caffiaux, Régence d'Aubert de Bavière, p. 61.
XVe s. On me picquera en defaut, Se je ne vois [vais] à m'ajournée ; Mon seigneur, à de relevée, Et, s'il vous plaist, vous y viendrez
, Patelin, V. 1073.
XVIe s. Il se pourmenoit en la grande salle comme tous les autres postulants qui attendent la relevée du Conseil
, Carloix, V, 30.
ÉTYMOLOGIE
Relevé. Ce mot vient de ce que, autrefois, on faisait la méridienne sur des lits de salle dits grabats ; on nommait relevée le temps où l'on se relevait pour aller à son travail.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
RELEVÉE. Ajoutez :Dans la brume boueuse on distingue à peine la silhouette de l'officier de relevée qui s'avance dans l'ornière du chemin, E. Bergerat, Journ. offic. 15 févr. 1876, p. 1230, 2e col.