« réverbère », définition dans le dictionnaire Littré
réverbère
Définition dans d'autres dictionnaires :
Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
réverbère
(ré-vèr-bè-r') s. m.
- 1Miroir destiné à réfléchir dans une direction déterminée la lumière ou la chaleur.
Fig.
Les fleurs ont des réverbères ou des pétales pour réfléchir la lumière de l'astre du jour
, Bernardin de Saint-Pierre, Harmon. liv. I, Tabl. génér. - 2 Par extension, lanterne munie d'une lampe et d'un ou de plusieurs réflecteurs, et qui sert à éclairer une rue, une place, etc. à la clarté, à la lueur d'un réverbère.
Les voleurs de nuit redoutent les réverbères
, D'Alembert, Éloges, duc d'Estr.Quand les voleurs ne sont pas réprimés, il faut allumer les réverbères ; les réverbères de l'ordre social sont les journaux
, Français de Nantes, dans BAILLY, Notice, p. 78. - 3Chasse au réverbère, chasse aux canards sauvages, faite la nuit au moyen d'une lanterne placée en avant du bateau qui porte les chasseurs.
- 4Nom qu'on donne aux parois d'un fourneau destinées à réfléchir la chaleur.
Quatre onces de poudre d'antimoine calcinées quelques heures au fourneau du réverbère
, Voltaire, Feu, I, 2.Feu de réverbère, feu dont on fait rabattre la flamme sur les matières que l'on expose à son action.
ÉTYMOLOGIE
Voy. RÉVERBÉRER.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
RÉVERBÈRE. Ajoutez :5 Terme de faïencier. Coloration rouge.
On peut classer ces faïences [des Islettes, dans l'Argonne] en deux catégories distinctes, correspondant à deux systèmes de coloration, qu'on appelle dans le pays le bleu et le réverbère ; le bleu s'employait surtout pour les dessins d'ornement et de fantaisie ; le réverbère, où les tons rouges dominent, était spécial aux faïences à personnages, A. Theuriet, Rev. des Deux-Mondes, 15 nov. 1876, p. 313.