« promenade », définition dans le dictionnaire Littré
promenade
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
promenade
(pro-me-na-d') s. f.
- 1Action de se promener. Faire une promenade.
Je m'en vais vous écrire les aventures de ma promenade d'hier
, Guez de Balzac, liv. II, lett. 5.Un auteur qui, pressé d'un besoin importun, Le soir entend crier ses entrailles à jeun, Goûte peu d'Hélicon les douces promenades
, Boileau, Art p. IV.L'ayant prié qu'ils pussent faire un tour de promenade ensemble
, Hamilton, Gramm. 8.Il [Platon] regardait la promenade comme plus utile à la santé que les exercices violents du gymnase
, Barthélemy, Anach. ch. 7.Familièrement. Ce n'est qu'une promenade, il n'y a pas loin. De Paris à Versailles, ce n'est qu'une promenade.
La promenade est belle aujourd'hui, le temps est favorable pour se promener aujourd'hui.
- 2Promenade militaire, marche de quelques heures qu'on fait faire à un régiment, autour du lieu de sa résidence, afin d'exercer les soldats.
Fig. Cette expédition ne fut qu'une promenade.
- 3Il s'est dit d'un homme qu'on faisait passer par les verges.
Il se détermina à passer par la baguette, il essuya deux promenades
, Voltaire, Cand. 2. - 4Lieu où l'on se promène. Une promenade plantée de beaux arbres.
Vous avez eu raison, Cléonte, de préférer aujourd'hui la promenade des Tuileries à tout autre plaisir
, Scudéry, les Conversations, Dialogue.Cette ville [Paris] lui devait [à Marie de Médicis] le palais du Luxembourg, ces aqueducs dignes de Rome [Arcueil], et la promenade publique qui porte encore le nom de la reine [Cours la Reine]
, Voltaire, Mœurs, 176.
ÉTYMOLOGIE
Promener ; wallon, porminâd, porminaûd.