« probation », définition dans le dictionnaire Littré

probation

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

probation

(pro-ba-sion ; en vers, de quatre syllabes) s. f.
  • 1Dans quelques ordres religieux, le noviciat, parce qu'on y met comme à l'épreuve les novices.
  • 2Il se dit aussi du temps d'épreuve qui précède le noviciat. S'enfermer dans le cloître et recevoir, pendant une année de probation, tant de leçons, Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 410.

    Fig. Vous n'avez pas eu besoin de probation pour être parfaitement honnête homme, Guez de Balzac, liv. v, lett. 5.

HISTORIQUE

XIVe s. Et ce appert à tous sans autre probacion, Oresme, Eth. 145.

XVIe s. La probation est dure, mais nos peres en ont eu d'aussi pressantes, et sont demeurés constants, Calvin, Lettres à Jacques de Bourgogne, p. 126. Je dispute du fait, et dis, puisqu'il n'y a nulle probation legitime, qu'il faut tenir tout cela pour fable, Calvin, Inst. 157.

ÉTYMOLOGIE

Provenç. proazo, probatio ; espagn. probacion ; ital. probazione ; du lat. probationem, de probare, prouver.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

PROBATION.
2Ajoutez :

Par extension. On pense en Angleterre qu'avant de commencer la peine, il faut [au condamné] un temps de probation en cellule, Jules Simon, Journ. offic. 28 mars 1870, p. 515, 6e col.