« persiflage », définition dans le dictionnaire Littré
persiflage
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
persiflage
(pèr-si-fla-j') s. m.
- Discours de celui qui persifle.
Le persiflage, amas fatigant de paroles, volubilité de propos qui font rire les fous, scandalisent la raison, déconcertent les gens honnêtes ou timides, et rendent la société insupportable
, Duclos, Consid. mœurs, 8.De la joie et du cœur on perd l'heureux langage Pour l'absurde talent d'un triste persiflage
, Gresset, Méchant, IV, 7.Duclos parle beaucoup de ces sociétés de médisance où naquit ce qu'on nomme le persiflage, mot qui est de ce siècle, et qui date à peu près du temps où Duclos composait ses Considérations, et Gresset son Méchant
, La Harpe, Notice sur Duclos.Ce livre [les Mémoires de Grammont] est le premier où l'on ait montré souvent cette sorte d'esprit qu'on a depuis appelé persiflage… qui consiste à dire plaisamment les choses sérieuses, et sérieusement les choses frivoles
, La Harpe, Cours de litt. t. IX, p. 481, dans POUGENS.Il faut donner une dénomination nouvelle aux départements ; je ne pense pas qu'il puisse exister une opération plus grande, plus importante et moins digne de persiflage, malgré l'esprit du préopinant [l'abbé Maury]
, Mirabeau, Collection, t. III, p. 230.