« parjure », définition dans le dictionnaire Littré
parjure
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
parjure [1]
(par-ju-r') s. m.
- Faux serment.
Le Normand même alors ignorait le parjure
, Boileau, Épître IX.Toujours les scélérats ont recours au parjure
, Racine, Phèdre, IV, 2.J'eus horreur de faire un parjure
, Fénelon, Tél. X.Il [Lysandre] avait pour maxime favorite, qu'on doit amuser les enfants avec des osselets et les hommes avec des parjures
, Barthélemy, Anach. ch. 51.Serment violé.
Tous mes pas vers vous sont autant de parjures
, Racine, Andr. II, 2.Est-ce ainsi qu'au parjure on ajoute l'outrage ?
Racine, Iphig. IV, 6.
HISTORIQUE
XVIe s. Il condamnera les perjures et faux tesmoignages par lesquels les hommes font tort l'un à l'autre
, Calvin, Inst. 289.
ÉTYMOLOGIE
Provenç. perjuri ; esp. perjurio ; ital. pergiuro ; du lat. perjurium (voy. PARJURER). Aux XVe et XVIe siècles, on disait parjurement.