« géniture », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
géniture
- Terme familier. L'enfant par rapport au père et à la mère.
Et de ta propre géniture, Glouton, tu t'es fait nourriture
, Scarron, Virg. IV.Quand la mère apaisant sa chère géniture
, La Fontaine, Fabl. IV, 16.L'autre vit où tendait cette feinte aventure : Il rendit le fer au marchand, Qui lui rendit sa géniture
, La Fontaine, ib. IX, 1.…Cent secrets, Entre autres un pour avoir géniture
, La Fontaine, Mandr.Il se dit aussi des animaux.
Il advint qu'au hibou Dieu donna géniture
, La Fontaine, Fabl. v, 18.L'oiseau semble avoir prévu tous ces dangers, et, par des précautions raisonnées, les avoir écartés de sa géniture
, Buffon, Ois. t. VI, p. 204.
HISTORIQUE
XVIe s. Les enfants qui naissent au huitieme mois ne vivent gueres, et sont appellés genitures de la lune
, Paré, XVIII, 15. Envers les Grecs Alexandre parloit de celle geniture divine [par l'intervention d'un dieu] plus sobrement et modestement
, Amyot, Alex. 53. Labienus ne peut souffrir cette perte [de ses livres], ny de survivre à cette sienne si chere geniture
, Montaigne, II, 90.
ÉTYMOLOGIE
Provenç. espagn. et ital. genitura ; du lat. genitura ; du supin genitum, de gignere, engendrer.