« escroc », définition dans le dictionnaire Littré

escroc

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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

escroc

(è-skro ; le c ne se prononce jamais ; au pluriel, l's se lie : des è-skro-z adroits ; escrocs rime avec sots, repos, travaux) s. m.
  • Celui qui pratique l'escroquerie. Dévalisé par des escrocs. À femme avare galant escroc, La Fontaine, Conte. Le prince d'Harcourt était grand menteur, grand dépensier en tout, grand escroc avec effronterie, Saint-Simon, 113, 229. Car quel malheur qu'il fût si dépravé… Et qu'il portât, sous un si beau plumage, La fière humeur d'un escroc achevé, Gresset, Vert-Vert, IV. Mais un escroc que je chéris Me vole en parlant mariage, Béranger, Cinq étages.

ÉTYMOLOGIE

Ital. scrocco, écornifleur ; de l'allemand Schurke ; anc. haut allem. scurgo, coquin, d'après Diez, qui rejette croc, parce que crocco manque à l'italien, et puis parce que le mot aurait donné en français escrocher.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

ESCROC. Ajoutez : - REM. Mme de Sévigné a employé, comme Ménage, escroc au sens de parasite, d'écornifleur. La princesse de Tarente me mena… chez une fort jolie femme de Vitré, qui m'en avait priée aussi (car il me semble que vous me prenez pour un escroc), Sévigné, 4 août 1680.