« débiliter », définition dans le dictionnaire Littré

débiliter

Définition dans d'autres dictionnaires :

Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)

débiliter

(dé-bi-li-té) v. a.
  • Rendre débile. Débiliter l'estomac.

    Se débiliter, v. réfl. Être, devenir débile. Son estomac s'est débilité.

HISTORIQUE

XIVe s. C'est affoiblir et debiliter la vertu de la loy, Oresme, Thèse de MEUNIER.

XVe s. J'ai l'estomac debilité Si bien qu'à grant peine il digere, Basselin, XII.

XVIe s. Ils s'efforcent bien d'aller : mais la chair en partie debilite leur vertu, en partie l'applique à soy, Calvin, Instit. 660. Parquoy plus grand capitaine, comme meilleur lucteur, doibt estre reputé celuy qui laisse son adversaire plus debilité, Amyot, Cimon et Lucull. 6. Il print une grosse maladie à Demetrius, qui luy affoiblit et debilita grandement la force et vigueur de son corps, Amyot, Démétr. 69.

ÉTYMOLOGIE

Lat. debilitare, de debilis, débile ; provenç. debilitar, debelitar ; espagn. debilitar ; ital. debilitare.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

DÉBILITER. Ajoutez :
2 Fig. Crois-tu qu'aimant Daphnis, le titre de son père Débilite ma force, ou rompe ma colère ? Corneille, Suiv. IV, 10. Il [Tibère] crut véritablement que ce deuil ralentirait l'ardeur des soldats, et qu'un souvenir si funeste leur débiliterait le courage, Perrot D'Ablancourt, Tacite, Annales, I, 62.