« coudre », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
coudre [1]
- Coudrier, noisetier.
HISTORIQUE
XIIe s. Belles et droites vont les coudres croissant
, Ronc. p. 156.
XIIIe s. Desor une coudre menue
, Ren. 23912. Se l'execucion de mort a de quoi soldre, Lors en envoient l'ame en Dieu plus droit que coldre
, J. de Meung, Test. 1096. Et remirer ces biaus moriers [mûriers], Ces pins, ces codres, ces loriers
, la Rose, 1298.
XVIe s. Il avoit un coudre blanc en main avec un petit fusil
, D'Aubigné, Faen. II, 10. Glands, fannes, cornouilles, cormes, couldres [noisettes], et semblables fruits bastards que les arbres sauvages produisent
, De Serres, 336. Les barreaux sont de til [tilleul], et la perchette blanche Qui traverse la cage est d'une coudre franche
, Ronsard, 736.
ÉTYMOLOGIE
Bourg. queudre ; picard, keudre, caure ; Berry, coeudre ; normand, la coudre ; ital. córilo ; pays de Côme, cóler ; bas-lat. colrina, dans un texte du IXe siècle ; du latin corylus, noisetier.