« corme », définition dans le dictionnaire Littré
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corme
- Fruit du cormier.
HISTORIQUE
XVe s. Le moyne estoit soubçonné qu'il avoit joué la fourbe à monsieur le duc de Guyenne et baillé la corme verte [le poison], et qu'iceluy moine fut cause de le mettre hors de la terre des vivans
, Cabinet du roi Louis XI, à la suite du COMINES, t. IV, p. 218, dans LACURNE.
XVIe s. Coings, cormes, nefles et cornoille
, Paré, XVIII, 66. Subit la langue et le gosier leur deviennent si aspres que s'ils avoient pris du jus de cormes vertes
, Paré, XXIII, 46. Des pepins de cormes ou sorbes
, De Serres, 633. Les cormes sont aussi appellées sorbes, du mot latin sorbus, et leur arbre sorbier. Le cormier ou sorbier sera planté en mesme lieu, sous mesme aer que le pommier. - Il y a cormier masle, et cormier femelle ; cestui-ci est seul fertile
, De Serres, 693. Et le pavot qui les hommes endort, Et la cormeille au dur noyau de pierre, La corme aussi qui le ventre resserre
, Ronsard, 942.
ÉTYMOLOGIE
Berry, corbe ; du latin cornum, corme.