« étoiler », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
étoiler
- 1Garnir d'étoiles.
Ta main du paon superbe étoila le plumage
, Delille, Imagin. V.Éclairer comme fait une étoile.
À peine quelque lampe au fond des corridors Étoilait l'ombre obscure
, Hugo, Crép. 33. - 2Fêler en étoile. Étoiler une glace. On a étoilé ces bouteilles.
- 3S'étoiler, v. réfl. Se fêler en forme d'étoile. Prenez garde que vos bouteilles ne s'étoilent.
REMARQUE
L'Académie n'a étoiler ni au sens de garnir d'étoiles, ni à celui de fêler ; elle n'a que s'étoiler, se fêler.
HISTORIQUE
XIIIe s. Li ciex fu cler et estelez
, Ren. 1133. Il vous fust avis que la terre Voisist [voulût] emprendre estrif et guerre Au ciel d'estre miex estelée ; Tant iert [elle était] par ses flors relevée
, la Rose, 8467.
XIVe s. Cheval bay obscur, estoilé au front
, Bibl. des Chart. 3e série, t. II, p. 128.
XVe s. À la premiere porte de Saint-Denis… y avoit un ciel tout estellé
, Froissart, III, IV, 1.
XVIe s. Nuict estoillée
, La Boétie, 508.
ÉTYMOLOGIE
Étoile ; wallon, siteulé, étoiler ; provenç. estelat, étoilé ; espagn. estrellado ; ital. stellato.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
ÉTOILER. - HIST. Ajoutez :
XIIe s. Une porpre noire, estelée D'or…
, Perceval le Gallois, V. 2991.