« éphémère », définition dans le dictionnaire Littré
éphémère
Définition dans d'autres dictionnaires :
Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
éphémère
(é-fé-mê-r') adj.
- 1Qui ne dure, qui ne vit qu'un jour. Fleurs, animaux éphémères.
Bourdonnez sous votre herbe, insectes éphémères
, Lamartine, Harm. II, 4.Terme de médecine. Fièvre éphémère, ou courbature, fièvre causée la plupart du temps par un excès de fatigue, une marche forcée, un refroidissement, etc. et qui ne dure guère plus de vingt-quatre heures.
- 2 Par extension, momentané, passager. Bonheur éphémère. Ouvrages, productions éphémères.
Desmahis, auteur célèbre, mais éphémère, de la comédie de l'Impertinent
, Rousseau, Conf. X.Tu veux livrer au peuple un pouvoir éphémère
, Ancelot, Fiesque, IV, 4. - 3 s. m. Genre d'insectes névroptères qui naissent et meurent le même jour, dans lequel on distingue l'ephemera communis.
L'éphémère dont je parle ne vit guère que quatre à cinq heures ; jamais une mouche de cette espèce n'a vu lever le soleil
, Bonnet, Consid. corps organ. Œuvres, t. VI, p. 200, dans POUGENS.Montre-moi l'Éternel donnant comme un royaume Le temps à l'éphémère et l'espace à l'atome
, Hugo, Odes, IV, 9.S. f. Terme de botanique. Éphémère de Virginie, ou, simplement, éphémère, nom vulgaire de la tradescantie virginienne (commélinacées), dite aussi éphémérine.
Les sauvages de la Louisiane marquent la sixième heure du jour par le moment où l'éphémère sort des eaux
, Chateaubriand, Génie, I, V, 8.
HISTORIQUE
XIVe s. Et la fievre appelée effimere
, H. de Mondeville, f° 67.
XVIe s. Fievre ephemere ou diaire
, Paré, XX, 2.
ÉTYMOLOGIE
Ἐφήμερος, éphémère, de ἐπὶ, sur, et ἡμέρα, jour.