« tintement », définition dans le dictionnaire Littré
tintement
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
tintement
(tin-te-man) s. m.
- 1Action de tinter une cloche. Le tintement a lieu après le dernier coup précédant l'office, et il indique que l'office va commencer.
Bruit, son de cloche qu'on tinte. Un tintement funèbre.
- 2Prolongement du son d'une cloche, lequel va toujours en diminuant dans l'air après que le coup a frappé.
Voici l'heure de la prière Et les tintements du beffroi ; Vous qui priez, priez pour moi
, Millevoye, Priez pour moi. - 3Bruit comparé aux sons saccadés d'une cloche qui tinte.
La rime ajoute un mortel ennui aux vers médiocres… ses vers [du poëte] ne sont qu'un vain tintement de syllabes fastidieuses
, Voltaire, Dict. phil. Rime.Semblable au tintement réitéré d'écus qui tomberaient successivement l'un sur l'autre
, Buffon, Ois. t. x, p. 38. - 4 Terme de médecine. Tintement métallique : Laennec appelle ainsi un tintement analogue à celui d'une petite cloche ou d'un verre qui finit de résonner, tintement qui retentit dans le tube du stéthoscope, ou, sans stéthoscope, à l'oreille appliquée contre la poitrine.
- 5Sensation qu'on éprouve quelquefois dans les oreilles, comme si l'on entendait un son aigre et continu, sans cependant qu'il y ait aucun bruit extérieur.
Pourquoi des paroles échappées au hasard, un mouvement involontaire, un tintement, d'oreille, ne seraient-ils pas autant d'avertissements que nous donnent les dieux ?
Condillac, Hist. anc. I, 12.
HISTORIQUE
XIVe s. De là vient le tintement ou cornement d'oreilles
, Paré, IV, 10.
ÉTYMOLOGIE
Tinter 1.