« surpris », définition dans le dictionnaire Littré
surpris
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
surpris, ise
(sur-prî, pri-z') part. passé de surprendre
- 1Pris à l'improviste.
Il faut que les Écritures s'accomplissent, que le pécheur soit surpris dans ce dernier moment…
, Massillon, Avent, Mort du péch. - 2Pris furtivement.
De ces billets surpris on me croira complice : En restitution je suis encor novice
, Regnard, le Légat. V, 1.Le baiser est donné, mais il paraît surpris
, Saint-Lambert, Sais. IV. - 3Attaqué à l'improviste.
Le même général [Luxembourg] avec ces mêmes troupes surprises et victorieuses à Steinkerke
, Voltaire, Louis XIV, 16.On ap prit à Vitepsk… qu'au centre, près du Dnieper, à Inkovo, Sebastiani, surpris par le nombre, avait été battu
, Ségur, Hist. de Nap. v, 3. - 4Trompé.
En vérité, mon père, je crois que les papes savent mieux que vous s'ils peuvent être surpris ou non
, Pascal, Prov. XVIII.Un maître plus équitable qui ne peut être ni surpris, ni prévenu
, Massillon, Avent, Bonh. des justes. - 5Étonné.
Nous sommes surpris comme ce silence et cette timidité [du jeune de Grignan] ont fait place à d'autres qualités
, Sévigné, 22 nov. 1688.Son mari… Se trouve assez surpris, rentrant dans la maison, De voir que le portier lui demande son nom
, Boileau, Sat. x.Surpris dans le sens d'étonné, régit l'indicatif après de ce que : Vous êtes surpris de ce qu'il ne vient pas. Mais après que, il régit le subjonctif : Vous êtes surpris qu'il ne vienne pas.