« pillard », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
pillard, arde
- 1Qui aime à piller.
Vous savez qu'en général le soldat français est accusé… d'être fort raisonneur, inconstant et pillard
, Voltaire, Lett. Levenhaupt, janvier 1774.Je tiens l'empereur Justinien un assez misérable despote, et Bélisaire un brave capitaine assez pillard
, Voltaire, Lett. Marmontel, 2 déc. 1767.Terme de chasse. Se dit d'un chien querelleur et hargneux.
- 2 S. m. et f. C'est un grand pillard.
Plagiaire.
Rameau prétendit ne voir en moi qu'un petit pillard sans talent et sans goût
, Rousseau, Conf. VII.Je le connaissais pour un effronté pillard, qui, sans façon, se faisait un revenu des ouvrages des autres
, Rousseau, ib. X.
HISTORIQUE
XIVe s. Tuit pillart, murdrier, traïteur et larron Estoient en la route [troupe] dont je fai mention
, Guesclin. 7129.
XVe s. Et les aucuns Bretons et autres pillards, qui vouloient plus gagner, s'accompagnoient ensemble
, Froissart, II, II, 188.
XVIe s. Il y avoit quatre cens lances et deux mille pillards [soldats] ; voilà un plaisant nom pour nos gens de pied, lequel est aujourd'hui fort propre à aucuns, voire plus que celuy de soldats
, Brantôme, Capit. franç. t. IV, p. 47, dans LACURNE.
ÉTYMOLOGIE
Piller ; prov. pillart.