« glapir », définition dans le dictionnaire Littré
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glapir
- 1Il se dit de l'aboi aigre des renards et des petits chiens.
Le renard glapit, aboie, et pousse un son triste, semblable au cri du paon
, Buffon, Morc. choisis, p. 243.L'épervier glapit comme le lapin et miaule comme les jeunes chats
, Chateaubriand, Génie, I, V, 5. - 2Se dit, par dénigrement, d'une voix humaine aigre et désagréable. Au lieu de chanter, elle glapit.
À le bien mesurer, il [un apothicaire] n'est pas, que je crois, Plus haut que sa seringue et glapit comme trois
, Regnard, le Légat. II, 11.Fig.
…Cette statue Contre laquelle a tant glapi Des méchants l'énorme cohue
, Voltaire, Épît. 110.Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.
HISTORIQUE
XVe s. Si commença à glapir, contrefaisant le chien très fierement
, Louis XI, Nouv. XXX.
XVIe s. Ils glapissent comme renards
, Paré, Animaux, XX.
ÉTYMOLOGIE
Wallon, glawer ; du germanique : suédois, gloefja, japper, glapir ; anglo-saxon, gelpan ; angl. yelp. Diez préfère l'ancien haut-allemand klaffôn ; allem. mod. kläffen, aboyer. L'ancienne langue ne connaît pas glapir ; elle a en place glatir, usité dès les plus hauts temps ; prov. et anc. cat. glatir ; esp. latir ; ital. ghiattire. Diez y voit une onomatopée ; Scheler, au contraire, y trouve un radical germanique klat, comme dans glapir le radical germanique klap.